La Cour d'appel fédérale du Canada refuse d'autoriser les propriétaires d'une ferme d'autruches de la Colombie-Britannique à effectuer d'autres tests de dépistage de la grippe aviaire sur leur troupeau d’environ 400 oiseaux.

Universal Ostrich Farms, devenue le centre de manifestations et de l'attention internationale, avait demandé une ordonnance lui permettant d'effectuer des tests diagnostiques sur les oiseaux. La ferme souhaitait également suspendre toute directive de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) interdisant ces tests, mais la juge Sylvie Roussel a rejeté ces deux demandes sans explication.

Dans le jugement, il est possible de lire que la ferme a des projets scientifiques et commerciaux visant à récolter des anticorps dans le sang ou les œufs des autruches afin de créer un produit biomédical pour traiter ou diagnostiquer la grippe aviaire.

La décision rendue vendredi, mais publiée en ligne seulement lundi, accorde également un sursis temporaire à l'abattage des autruches ordonné par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. La suspension de l’ordre d'abattage est valide jusqu'à ce qu'une décision soit rendue sur un appel qui aura lieu au plus tard dans la semaine du 21 juillet.

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Après Robert F. Kennedy fils, c’est au tour du célèbre médecin Dr Oz de se porter au secours des 400 autruches de la Colombie-Britannique qui sont destinées à être euthanasiées en raison de la grippe aviaire.

Photo : Radio-Canada

La juge Roussel indique que Universal Ostrich Farms a satisfait aux trois critères requis pour obtenir un sursis temporaire à l'abattage des autruches. Elle déclare aussi que la ferme aurait subi un préjudice irréparable si le sursis n'avait pas été accordé, et que la balance des inconvénients penchait en faveur de l'octroi de la suspension.

Des dizaines d'autruches sont mortes dans la ferme en décembre et janvier lors d'une épidémie de grippe aviaire, et l'ACIA affirme que tous les oiseaux du troupeau doivent être abattus, conformément à sa politique.

Des partisans de la ferme campent sur le site depuis des semaines pour empêcher l'abattage, tandis que les autorités américaines, notamment le secrétaire à la Santé Robert F. Kennedy fils, ont demandé que les oiseaux soient épargnés en raison de leur valeur scientifique potentielle.

Avec des informations de La Presse canadienne