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Une garderie mi’kmaw en attente à Stephenville

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La Fondation culturelle mi'kmaw plaide depuis janvier auprès du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador pour qu'il signe les documents nécessaires à l'ouverture d'une garderie agréée pour les Autochtones.

L'organisme autochtone tente d'ouvrir une garderie agréée dans un bâtiment nouvellement loué à Stephenville, mais elle est bloquée dans une période d'incertitude en attendant l'approbation du gouvernement provincial pour procéder aux rénovations.

C'est frustrant, nous sommes épuisés, clame Jeffrey Young, le président et directeur général de la fondation.

La demande de financement, permettant de mettre en place des services de garde d'enfants réglementés là où le besoin a été identifié, a été envoyée en janvier dernier au ministère de l'Éducation et du Développement de la petite enfance. Malgré le soutien reçu par les équipes sur place, le gouvernement terre-neuvien demeure silencieux.

Nous n'avons aucune réponse. En janvier, l'un des employés du ministère nous a assurés que nous serions ouverts d'ici six mois. Nous arrivons à cette échéance et la phase deux [du projet] n'a pas été approuvée par le gouvernement.

Jeffrey Young est debout, il regarde l'objectif.

Jeffrey Young est le président et directeur général de la Fondation culturelle Mi'kmaw à Terre-Neuve-et-Labrador.

Photo : Radio-Canada / Colleen Connors

L'approbation permettrait d'effectuer des rénovations, de recruter du personnel et d'acheter du mobilier pour le nouvel espace loué, qui dispose déjà de plusieurs salles de conférence, de salles de jeux, de deux cuisines, de salles de bains et d'un accès à l'extérieur.

Le gouvernement évite le sujet

De son côté le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a refusé les demandes d'entrevues. Par courriel, Angela Sullivan, la responsable des communications du ministère de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, préfère mettre l'accent sur la stratégie globale, plutôt que sur le cas de la garderie de Stephenville.

Le ministère évalue soigneusement chaque demande afin de garantir un processus d'évaluation complet et équitable. Le processus prend en compte le calendrier général du projet, les engagements envers d'autres projets de garde d'enfants et la viabilité à long terme du projet.

Un couloir vide avec des portes ouvertes.

Jeffrey Young espère que le gouvernement approuvera les demandes de rénovation de certaines parties de ce bâtiment afin qu'il puisse ouvrir une garderie autochtone agréée à Stephenville.

Photo : Radio-Canada / Colleen Connors

Le ministère n'a aucunement fait mention dans sa réponse écrite des délais de traitement des demandes des garderies du sud-ouest de la province.

Le gouvernement préfère souligner ses efforts afin d'améliorer l'accès à des services de garde d'enfants de qualité et abordables pour les familles de toute la province, mais aussi d'augmenter le nombre de places pour que les familles aient accès à des services de garde d'enfants.

En attendant, Jeffrey Young patiente. Il attend que les fonctionnaires l'appellent pour passer à l'étape suivante. Il affirme que l'organisation dispose de suffisamment d'argent pour louer le bâtiment actuellement occupé jusqu'à la fin de l'été.

Avec les informations de Colleen Connors, de CBC

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