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Une espèce invasive d’escargot se répand dans des lacs de la Nouvelle-Écosse

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La présence de la vivipare chinoise, une espèce invasive originaire de l’Asie de l’Est qui a été signalée dans plusieurs lacs de la Nouvelle-Écosse, inquiète plusieurs organismes de conservation.

Signalée pour la première fois en Ontario en 1931, cette espèce invasive originaire de l’Asie de l’Est s’est depuis répandue dans plusieurs plans d’eau douce du pays, notamment au Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Nouvelle-Écosse.

Selon le Conseil des espèces invasives de la Nouvelle-Écosse, les signalements de ces escargots dans la province sont plus nombreux depuis quelques mois.

Ce serait difficile de tous les compter, mais ils sont très répandus, explique Ken Donnelly. L’augmentation des signalements est assez significative. Nous sommes inquiets qu’il y en ait beaucoup plus que ce que nous savons.

Bien que la majorité des signalements ont eu lieu dans la région d’Halifax, la vivipare chinoise a aussi été aperçue près d’Annapolis Royal et même à Sydney.

D'après M. Donnelly, la présence de ce mollusque dans la province pourrait s’expliquer par le fait qu’il peut être acheté en animalerie.

Une main tenant un gros escargot.

La vivipare chinoise est une espèce invasive originaire de l'Asie de l'Est qui se

Photo : Gracieuseté : Université Saint Mary's

Le propriétaire de Shrimp Lover & Tropical Fish de Dartmouth, Jerry Wang, rappelle que quiconque achète ces escargots ou n’importe quelle espèce d’animal n’étant pas natif au Canada ne devrait, en aucune circonstance, les relâcher dans la nature.

Certains aquariophiles peuvent se retrouver avec une trop grande quantité d'escargots, ce qui en pousse certains à envisager de s'en débarrasser par tous les moyens.

S’il vous plaît, ne jetez pas vos escargots dans une rivière ou dans les toilettes, dit M. Wang. Apportez-les plutôt à votre animalerie locale, plaide M. Wang, qui ajoute qu’une seule femelle peut produire jusqu'à 130 bébés à la fois.

D’autres provinces ont adopté plusieurs mesures afin de s’attaquer à la présence de la vivipare chinoise. En Alberta, il est illégal de posséder, relâcher, vendre ou transporter cet escargot.

Selon le Centre canadien des espèces invasives, les molluscicides habituellement utilisés afin de contrôler des espèces indésirables ne sont pas efficaces afin de contrôler la vivipare chinoise et il est donc très difficile de contrôler sa présence une fois qu’elle s’installe dans un écosystème.

Selon Ken Donnelly, tenter de contenir leur propagation s’avère la stratégie de contrôle la plus efficace.

Il encourage les gens à rester vigilants lorsqu'ils pêchent, font du kayak ou se baignent dans un étang ou un lac de leur région.

Les Néo-Écossais qui pensent avoir repéré des vivipares chinoises sont invités à les prendre en photo, noter l’endroit où elle a été repérée et appeler le ministère des Pêches et des Océans.

D'après des informations de Giuliana Grillo de Lambarri, de CBC

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