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Une employée de la RATP susceptible d’être licenciée pour avoir consommé des stupéfiants «à son insu»

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Le 9 février dernier, Islem, agent à la RATP, a été droguée en mangeant un gâteau qui contenait du cannabis. Elle assure avoir consommé l’aliment sans en connaître son ingrédient illicite et risque d’être renvoyée.

«Ça va juste te faire rigoler !» Ce sont les mots qu’Islem R., une jeune femme âgée de 33 ans, dit avoir entendu, après avoir mangé un morceau de gâteau rapporté par l’un de ses collègues. La mère de famille, employée à la RATP depuis mars 2024, déclare avoir consommé un «space cake» (un gâteau qui a pour ingrédient phare du cannabis NDLR) en compagnie de deux autres agents de la RATP, Mathieu* et Cassandra*, sans savoir ce que la pâtisserie contenait. Les faits se sont déroulés le 9 février dernier, à la station Bercy, dans le 12e arrondissement de Paris.

L’agente explique avoir été également victime d’attouchements sexuels de la part de Mathieu. Après avoir rapporté l’ensemble des faits à la direction de la RATP, la régie a convoqué les trois employés le 12 mars. Mathieu et Cassandra ont été tout deux licenciés, écrit la société des transports qui dénonce des agissements «inacceptables». Islem, en arrêt depuis, a été convoquée devant un conseil de discipline le 13 mai. D’après la RATP, la direction a un mois pour notifier sa décision à la salariée.

La jeune femme a déposé une plainte contre X pour agression sexuelle et administration de substance nuisible. La RATP affirme de son côté qu’une «enquête a immédiatement été déclenchée et une dizaine de personnes a été entendue». Ils assurent que «les éléments recueillis lors de l’enquête interne démontrent qu’avant de consommer», Islem était «bien informée» que ce gâteau contenait des produits stupéfiants et qu’elle risque également d’être renvoyée pour cela.

Des faits que la jeune femme et son avocat contestent : «Je suis en possession d’éléments qui démontrent le contraire», a affirmé Me Fabien Arakelian. «Il est encore temps que la RATP ne révoque pas ma cliente et revienne ainsi à la raison, sauf si la pratique à la RATP est de sanctionner les victimes», a-t-il appuyé.

Crises d’angoisse et vomissements

Cette journée, elle s’en rappelle comme si c’était hier. Islem commence son travail comme à son habitude, en compagnie de Mathieu et Cassandra*. Il est 5h45, lorsque cette dernière l’invite à prendre une part du gâteau ramené par Mathieu. «Il était présenté comme un brownie», détaille la jeune femme.

Une heure après, Islem se sent soudainement prise de vertiges et de maux de tête. Mathieu et Cassandra l’accompagnent alors dans un bureau de la comptabilité et lui avouent que le gâteau était en fait un space cake. «Je suis allongée par terre, je fais des crises d’angoisse… Je leur demande d’appeler les pompiers et ils refusent», précise encore Islem. La jeune femme indique qu’elle s’endort une quinzaine de minutes dans ce bureau et dans lequel elle se retrouve alors seule avec Mathieu. Le jeune homme aurait profité de son état pour l’agresser sexuellement.

Des faits qui, selon la RATP, leur sont parvenus une semaine après l’incident : «Concernant les accusations d’agression sexuelle [...] la RATP en a été informée pour la première fois le 16 avril 2025 par un courriel» envoyé par Islem, poursuit la société de transports qui ajoute qu’aucune «autre personne entendue dans le cadre de l’enquête interne n’avait signalé de tels faits».

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«Tout ça est très curieux», réagit l’avocat d’Islem. «J’ai une personne qui a été victime d’une agression sexuelle, à qui on a administré des substances, et qui se retrouve révoquée de la RATP au même titre que son agresseur présumé», relève le pénaliste. «C’est la victime qui passe en conseil de discipline, c’est du jamais vu !», se révolte Ahmed Berrahal, machiniste à la RATP et représentant syndical. «C’est la première fois qu’on voit une femme droguée et agressée sexuellement être mise à la porte!», scande le syndicaliste qui appelle la RATP «à revenir sur sa décision».

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