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La levée récente du moratoire sur l'exploration de l'uranium par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse suscite une vive inquiétude et une forte mobilisation au sein de la communauté de Vaughan, située à proximité d'un gisement.
La petite communauté, située à environ 80 km au nord-ouest d'Halifax, a participé en grand nombre à une réunion communautaire samedi, organisée par des résidents.
Ils sont inquiets puisque le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a levé le moratoire sur l'exploitation d'uranium en place depuis 1981.
La communauté est située à côté d'un des trois gisements d'uranium connu dans la province. La province veut solliciter des compagnies pour venir explorer et possiblement extraire le minerai.
C'est important de s'opposer à cette proposition incroyablement indésirable, dit Elizabeth Skelhorn, qui a assisté à la réunion.
La semaine dernière, le ministre des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse, Tory Rushton, a déclaré que le gouvernement aurait le pouvoir d'outrepasser les propriétaires qui ne souhaitent pas d'exploration uranifère sur leur terrain.

Tory Rushton, ministre des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse.
Photo : Radio-Canada
Des élues présentes
La députée néo-démocrate de la circonscription d’Halifax Citadelle-Île-de-Sable, Lisa Lachance, s’est déplacée à Vaughan samedi pour appuyer les citoyens dans leurs efforts pour obtenir des détails sur les risques que pourrait engendrer une exploitation d’uranium à proximité. Le NPD se bat depuis que ce projet [de faciliter l’extraction de l’uranium] a été présenté à l’Assemblée législative a-t-elle dit.
Elle s’est dite préoccupée que le pouvoir d'outrepasser les propriétaires a récemment été utilisé - pour une première fois depuis l’adoption de la Loi sur les ressources minérales - dans une affaire dans le comté de Yarmouth. Elle craint qu’il puisse être à nouveau utilisé ailleurs en province au détriment des citoyens.
Ça met les Néo-écossais dans une position désavantageuse, et il sera difficile de faire face au gouvernement, ajoute Lisa Lachance.

Lisa Lachance est porte-parole du NPD en matière d'environnement.
Photo : Radio-Canada / Robert Short
Kayla Leary-Pinch, conseillère municipale de West Hants, était elle aussi présente à la réunion. Elle s’est dite particulièrement préoccupée par la sécurité des habitants de la région, surtout ceux qui ont des puits d’eau potable.
Des craintes partagées par l'Association canadienne des médecins pour l'environnement qui a adressé une lettre au premier ministre Tim Houston en février, indiquant que les données recueillies dans les régions minières d'uranium révèlent des taux significativement plus élevés de cancer du poumon et d'autres maladies tant chez les mineurs que chez les habitants des environs.
Des mi’kmaq préoccupés
Des membres de la première nation mi’kmaq présents à la réunion s’inquiètent qu'une possible contamination des eaux à l’uranium pourrait compromettre leurs droits ancestraux en ce qui a trait à la chasse et à la pêche sur le territoire.
Selon eux, ce droit se trouve dans un angle mort du gouvernement provincial depuis la levée du moratoire sur l'exploration de l'uranium. Entant que Mi'kmaq, je me sens interpellé par la protection de la terre et de l’eau, soutient Marian Nicholas.
La Nouvelle-Écosse est comme une île où les réseaux d’eau sont interconnectés.
La région de Vaughan a une longue histoire d'opposition contre l'exploitation d'uranium par les résidents dans les années 1970, et ces efforts ont joué un rôle décisif dans l'établissement du moratoire provincial en 1981.
Avec des informations de Stéphanie Blanchet et de CBC