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La Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick souhaite que le gouvernement provincial adopte une loi sur la transparence salariale.
Lancée vendredi, la campagne « Fini le silence, transparence » veut rompre le silence entourant les salaires afin de trouver l'équité.
Parmi les changements souhaités : garantir le droit de discuter librement de sa rémunération au travail et exiger la publication des salaires dans les offres d'emplois.
Si tu ne sais pas ce que ton collègue fait, comment tu sais si t’as l’égalité salariale? On veut comparer des emplois à prédominance féminine avec des emplois à prédominance masculine, mais il faut avoir de l’information salariale , explique la directrice générale de Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick, Johanne Perron.

Johanne Perron, directrice générale de la Coalition pour l’équité salariale.
Photo : Radio-Canada / Allie Chouinard
En 2023, les femmes du Nouveau-Brunswick touchaient en moyenne 92,7 % du salaire des hommes, selon Statistique Canada.
L'objectif principal : une loi
La Coalition milite pour la transparence salariale depuis de nombreuses années et souhaite qu'une loi en ce sens soit adoptée.
Les promesses ont été faites. On va tenir les gouvernements à leurs promesses et les talonner jusqu’à ce qu’elles soient mises en place. On est habitués à se battre pour que ça arrive. On ne va pas s’arrêter tout de suite.

Raphaëlle Valay-Nadeau est la présidente de la Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Mathieu Bernier
La Coalition souhaite que le gouvernement de Susan Holt adopte cette loi lors de son mandat.
Des règlements semblables existent déjà dans quatre provinces, dont l'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador.
Ce ne sont pas toutes des lois parfaites. Nous autres, ce qu’on espère vraiment, c’est que le Nouveau-Brunswick devient le nouveau modèle, qu’on va adopter une loi sur la transparence salariale puis que ce soit le nouveau modèle pour les autres provinces , affirme Johanne Perron.
Une campagne bien reçue
Rachelle Pascoe-Deslauriers, professeure en commerce et en études de genres à l'Université Mount Allison, fait un parallèle entre cette campagne et ce qu'elle présente à ses étudiants.
J’enseigne à mes élèves que c’est tellement important de créer les conditions d’emploi qui sont plus équitables et eux, comme futurs employés, sont dans une position très unique pour passer à l’action, explique-t-elle.

Rachelle Pascoe-Deslauriers est professeure à l'Université Mount Allison de Sackville.
Photo : Radio-Canada / Mathieu Bernier
Jean-Claude Basque, militant en justice sociale maintenant à la retraite, voit de nombreux avantages à cette campagne pour une nouvelle loi.
C’est bon aussi pour l’économie. C’est bon pour les employeurs aussi. Donc, il y a moins de concurrence selon M. Basque.