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Le Canada serait-il devenu, à son insu, une base arrière pour les visées idéologiques de la Confrérie des Frères musulmans? C’est du moins ce que soutient un nouveau rapport percutant de l’Institute for the Study of Global Antisemitism and Policy (ISGAP), un groupe de réflexion basé en Floride, qui met en lumière une implantation aussi discrète qu’étendue d’un réseau islamiste d’inspiration califale à travers la société canadienne. Ari David Blaff, dans un article publié par le National Post, rend compte de ces révélations troublantes, appuyées par plusieurs années de recherche, des audits gouvernementaux et une analyse des flux financiers.
Un réseau enraciné dans les sphères canadiennes
Selon le rapport intitulé We Stand on Guard For Thee?, les Frères musulmans — organisation islamiste née en Égypte et qui prône l’instauration d’un califat régi par la charia — auraient réussi à s’implanter profondément dans le tissu social, académique et caritatif canadien. Le document identifie une série d’organismes de bienfaisance et d’associations à forte visibilité, dont la Muslim Association of Canada (MAC), comme vecteurs potentiels de cette influence. L’organisation islamiste palestinienne Hamas, désignée comme entité terroriste au Canada, est directement liée aux Frères musulmans, précise le rapport.
Charles Asher Small, conseiller au sein du conseil d’administration de l’ISGAP, appelle Ottawa à réagir fermement : « Le gouvernement fédéral doit désigner la Confrérie comme organisation terroriste et geler immédiatement les fonds publics à destination des groupes suspects. »
Selon l’ISGAP, ces entités utilisent le couvert de la bienfaisance et des services communautaires pour propager une idéologie antisémite et anti-occidentale, exploitant ainsi les principes canadiens de tolérance et de pluralisme à des fins contraires à la démocratie.
Des audits déjà préoccupants
Le rapport s’appuie notamment sur une enquête menée par l’Agence du revenu du Canada (ARC) en 2021 à l’encontre de la Muslim Association of Canada. Celle-ci révélait que les documents fondateurs de l’organisation faisaient référence à la pensée des Frères musulmans. L’audit allait même jusqu’à recommander la révocation du statut d’organisme de bienfaisance, bien que cette révocation n’ait jamais été officialisée.
Par ailleurs, plusieurs dirigeants de MAC auraient été impliqués dans IRFAN-Canada (International Relief Fund for the Afflicted and Needy), un organisme désigné entité terroriste en 2014 pour avoir transféré près de 15 millions de dollars à Hamas.
Une contestation virulente
De son côté, la Muslim Association of Canada nie avec véhémence toute collusion idéologique ou financière avec la Confrérie des Frères musulmans. Dans une déclaration adressée au National Post, MAC affirme que le rapport n’est qu’un « ramassis de tropes islamophobes recyclés » et une « attaque biaisée, non fondée, qui repose sur des allégations discréditées ». L’organisme précise que les conclusions de l’ARC ont été « abandonnées » à la suite d’un processus judiciaire, évoquant une décision de la Cour supérieure de l’Ontario qui aurait remis en question l’objectivité de l’audit.
MAC accuse également l’ISGAP de propager une campagne de peur orchestrée depuis l’étranger : « Ce rapport ne sert pas les intérêts du Canada. Il amplifie des récits étrangers conçus pour attiser la haine anti-musulmane et la division. »
Qatar, l’ombre portée de l’influence étrangère
Le rapport s’attarde aussi longuement sur le rôle trouble de l’État du Qatar, à la fois comme bailleur de fonds de Hamas et mécène influent dans les universités occidentales. L’Émirat, qui héberge les dirigeants du Hamas à Doha, aurait donné plus de 6 milliards de dollars à des universités américaines depuis 1986. Au Canada, il aurait versé 1,25 million à l’Université McGill pour soutenir le programme d’études islamiques, en plus de financer le Centre islamique communautaire de l’Ontario à hauteur de 2,5 millions de dollars, via Qatar Charity — que l’ISGAP décrit comme un organisme étatique.
Le rapport souligne que cette influence financière peut affecter la manière dont les universités abordent l’antisémitisme sur les campus ou orientent les discours religieux dans certaines communautés. Il s’agit, selon les auteurs, d’un enjeu de sécurité nationale d’autant plus grave qu’il est souvent ignoré ou minimisé par manque de volonté politique.
Un consensus qui se dessine à l’international?
Lorenzo Vidino, chercheur américain spécialiste de l’islamisme et co-auteur d’un rapport antérieur intitulé The Muslim Brotherhood in the West, rappelle que de nombreux pays occidentaux reconnaissent aujourd’hui le caractère problématique de la Confrérie. Bien qu’elle ne soit pas directement impliquée dans des actes terroristes, elle diffuse une rhétorique victimaire et radicale, pernicieuse selon lui : « Elle prépare le terrain idéologique à des groupes djihadistes. »
Vidino affirme que le discours des Frères musulmans mine les droits des femmes, des minorités sexuelles, la liberté de conscience et la cohésion sociale : « Elle promeut des valeurs incompatibles avec les constitutions occidentales. »
Entre vigilance et stigmatisation
Le rapport soulève un dilemme délicat. D’un côté, il met en garde contre une idéologie religieuse organisée, potentiellement subversive, capable de miner les fondements mêmes de la démocratie canadienne. De l’autre, il ouvre la porte à des accusations d’islamophobie, notamment lorsque certaines associations se sentent injustement ciblées et accusées en bloc.
Alors que le Canada tente de préserver son engagement envers la diversité et l’inclusion, il devra répondre à une question cruciale : jusqu’à quel point ses principes peuvent-ils être utilisés comme paravent par des groupes qui œuvrent, en coulisse, à les déconstruire?
Une demande de commentaire a été envoyée par le National Post à l’ambassade du Qatar à Ottawa, sans réponse au moment de publier.