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Un tribunal américain confirme la position du Canada sur les tarifs, salue Mark Carney

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Le blocage par un tribunal américain des nouveaux droits de douane soi-disant « réciproques », que le président Donald Trump a annoncé pour pratiquement tous les pays, confirme les arguments mis de l’avant par le Canada, selon le premier ministre Mark Carney.

« Le gouvernement accueille le jugement rendu hier par le Tribunal du commerce international des États-Unis, qui est cohérent avec la position de longue date du Canada, que [ces] droits de douane sont illégaux et injustifiés », a-t-il déclaré depuis son siège aux Communes jeudi.

Le Canada faisait plutôt valoir que les droits de douane imposés par les États-Unis sont contraires à ses obligations en vertu des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou de ses accords internationaux, comme l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), négocié par M. Trump lui-même.

Le jugement de mercredi rappelait plutôt que le système américain ne permet pas au président d’imposer des droits de douane. C’est un pouvoir qui incombe au Congrès américain, l’équivalent du Parlement au Canada.

Pour accaparer le pouvoir de surtaxer les importations, Donald Trump a utilisé une loi d’urgence, créée pour combattre une menace « extraordinaire et inhabituelle ». Cette justification ne tient pas la route selon trois juges du Tribunal de commerce international des États-Unis.

Pas terminé

Le chef du gouvernement canadien a rappelé jeudi que le conflit commercial avec les États-Unis était loin d’être terminé, puisque plusieurs autres droits de douane sont maintenus sur différents secteurs canadiens, comme l’acier, l’aluminium, ou encore l’automobile. Le Canada craint aussi de nouvelles surtaxes touchant les industries forestière et pharmaceutique, par exemple.

« Notre relation commerciale avec les États-Unis est profondément et défavorablement menacée, touchée, par [d’autres] droits de douane pareillement injustifiés », a déclaré M. Carney.

Il a rappelé la priorité de son gouvernement d’établir une « nouvelle relation économique et sécuritaire » avec les États-Unis, tel que mentionné dans le discours du Trône lu par le roi Charles III mardi. « Nous prendrons le temps nécessaire [pour arriver à une entente], sans plus. »

M. Carney recevra Donald Trump lors du prochain sommet du G7 à Kananaskis, en Alberta, dans un peu plus de deux semaines. Son gouvernement dévoilera par la suite, à l’automne, son budget pour l’année 2025.

Bon début en Chambre

Mark Carney n’avait jamais donné la réplique aux élus du Parlement avant cette semaine. « Ça devrait être amusant », a-t-il lancé avec le sourire à ses collègues en se levant jeudi, juste avant de lire son discours. De toute évidence, l’ex-banquier central du Canada devenu politicien est très fier de sa première rentrée parlementaire à vie, marquée par une visite royale. Celle-ci a toutefois été boudée par une partie des élus fédéraux.

« Notre souverain incarne l’héritage britannique du Canada, qui est une source de fierté pour beaucoup d’entre nous. Je m’adresse à vous aujourd’hui en français grâce à l’apport de la culture des Québécois, des Québécoises et des francophones de partout au pays qui définissent l’identité canadienne », a-t-il déclaré.

Élu premier ministre le 28 avril dernier, M. Carney prenait officiellement la parole jeudi pour répondre à un sous-amendement du Bloc québécois, qui souhaite insérer un passage dans le discours du Trône qui réaffirme « le respect absolu des champs de compétence et des institutions du Québec et des provinces. » Un vote à ce sujet doit se dérouler jeudi soir.

Mark Carney promet que son gouvernement dirigera avec une écoute des partis d’opposition, des provinces et des premiers peuples. « Le Canada est plus qu’une nation, c’est une confédération basée sur l’union de peuples. Et l’approche de notre gouvernement va refléter cette réalité. »

Le député bloquiste de Drummond, Martin Champoux, l’a félicité jeudi pour son baptême du feu. « Il a bien fait ça, on peut en convenir. »

La cheffe adjointe du Parti conservateur, Melissa Lantsman, a au contraire critiqué pour la hausse importante des dépenses gouvernementales de 8 % pour l’année en cours, selon des données budgétaires rendues disponibles cette semaine. Ce bilan contredit la promesse libérale de limiter les dépenses courantes du fédéral à 2 %, encore répétée jeudi par le premier ministre.

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