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Le Cambodge et la Thaïlande s’opposent sur le tracé de leur frontière, défini en grande partie par des accords conclus durant l’occupation française de l’Indochine. Les deux armées se renvoient la responsabilité des échanges de tirs.
Un soldat cambodgien a été tué au cours d’un échange de tirs avec l’armée thaïlandaise dans une zone frontalière que les deux pays se disputent, a annoncé mercredi le porte-parole des forces armées cambodgiennes.
« Un de nos soldats est mort durant les combats, et il y a eu quelques blessés, mais on n’a pas encore de chiffres détaillés », a déclaré Mao Phalla.
Le Cambodge et la Thaïlande s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, longue de plus de 800 kilomètres, défini en grande partie par des accords conclus durant l’occupation française de l’Indochine. Pour mémoire l’Indochine française englobait le Cambodge, le Laos et le Vietnam.
L’incident, qui a duré une dizaine de minutes, s’est produit mercredi un peu après minuit, heure à Paris (5 h 30 sur place), a précisé l’armée thaïlandaise, dans la zone de Chong Bok (Nord-Est), qui borde à la fois le Cambodge et le Laos, d’après des médias locaux.

L’armée thaïlandaise, qui n’a déploré aucun blessé de son côté, a assuré que les Cambodgiens avaient ouvert le feu les premiers, sans plus de détails. L’armée cambodgienne conteste cette version, et affirme le contraire.
« Les troupes thaïlandaises ont attaqué en premier une tranchée où l’armée cambodgienne stationne depuis longtemps, provoquant le décès d’un de nos soldats », a déclaré le ministère de la défense cambodgien, dans un communiqué. « Ces affrontements ne forment pas un choix que le Cambodge veut, et nous continuerons les discussions avec le ministère de la défense thaïlandais pour trouver une solution commune qui puisse normaliser la situation », ont affirmé les autorités militaires.
28 morts en 2011
En 2011, des affrontements autour du temple Preah Vihear, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco et revendiqué par les deux pays, avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés. Deux ans plus tard, la Cour internationale de justice (CIJ) a adjugé au Cambodge la souveraineté sur une zone de 4,6 km en contrebas du temple.
En février, Bangkok a protesté auprès de Phnom Penh après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo de femmes entonnant une chanson patriotique khmère devant un autre temple contesté, Prasat Ta Muen Thom, qui, lui, selon l’actuel découpage des frontières, se trouve en Thaïlande.
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Le premier ministre cambodgien, Hun Manet, s’était alors engagé à trouver une solution « pacifique » à ces problèmes. Il a reçu à Phnom Penh, à la fin d’avril, son homologue thaïlandaise, Paetongtarn Shinawatra. Les deux dirigeants se sont entendus pour renforcer la coopération entre leurs pays, notamment sur le plan militaire.
Le Monde avec AFP
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