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Le projet de construction d’un temple hindouiste et de 10 habitations collectives dans un quartier résidentiel de la Municipalité régionale de Tracadie, dans la Péninsule acadienne, divise la communauté depuis quelques semaines.
Dans le voisinage où doit être érigé ce temple, l’opposition est vive. Sophie Robichaud demeure en face du terrain où la promotrice veut installer le temple.
Pour elle, ce n’est pas une question de religion ni une question de qui est le promoteur. C’est vraiment une question que nous, on veut garder la quiétude dans notre quartier. Ce n’est pas qu’on ne veut pas le projet, mais on ne le veut pas ici. Il y a des endroits qui sont mieux adaptés pour ça dans la municipalité, dit-elle.
Elle estime que le temple aurait plus sa place au sein du parc commercial ou encore dans le parc industriel.

Sophie Robichaud demeure en face du terrain ciblé pour la construction d'un temple et de 10 habitations collectives à Tracadie.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Elle n'est pas seule à s’opposer à un changement de zonage du secteur ciblé situé au sud de la ville, une première étape vers la réalisation de ce projet.
Si la Commission des services régionaux (CSR) de la Péninsule acadienne avait recommandé au conseil municipal d'approuver ce changement, le conseil municipal a rejeté l'idée devant l'opposition de résidents.
La Ville doit organiser des audiences publiques le 14 juillet lors desquelles elle entendra l’opinion des citoyens, comme Sophie Robichaud qui compte bien y participer.
D'autres citoyens rencontrés au hasard sont plus indécis.
Je ne peux pas dire que je suis contre, je ne peux pas dire que je suis pour non plus. C’est la liberté religieuse qu’on respecte, explique Marthe Girouard.
Le rêve de Pardenn Anand
Pardenn Anand est la promotrice du projet. Elle demeure dans le quartier depuis plus de 40 ans et elle et son conjoint ont contribué à de nombreuses causes sociales à Tracadie.
La construction de ce temple est un rêve qu’elle veut réaliser depuis plusieurs années. Elle a essayé à Saint-Jean et Moncton, mais sans succès.
Ensuite, je me dis : "je ferai le temple ici à Tracadie". Et c’est mon souhait, vous savez, mentionne-t-elle.
Elle se prépare à aller de l’avant avec la construction du temple malgré l’opposition des voisins.
Je suis très reconnaissant envers Tracadie parce que mes enfants sont médecins et bilingues. Et maintenant, je vis ici, proclame-t-elle.
Au conseil municipal de décider
Le maire Denis Losier demeure prudent dans ses remarques concernant ce projet. Il accorde le droit aux opposants de manifester leur mécontentement, mais il rappelle que ce sont les élus qui auront droit au dernier mot.

Le maire de la Municipalité régionale de Tracadie, Denis Losier.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
C’est certain que ça fait couler beaucoup d’encre.
Notre travail à la table du conseil, c’est de prendre les recommandations de la CSR et de suivre la loi sur l’urbanisme, mais on est quand même imputable envers nos citoyens.