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Samedi 24 mai, la Ville de Pontault-Combault a inauguré un nouveau parc inclusif, accessible et écologique, de 600 m² derrière le château Candalle.
À Pontault-Combault (Seine-et-Marne), l’ouverture du nouveau parc « inclusif » Candalle marque une étape importante dans la politique d’inclusion portée par la municipalité. Situé derrière le château éponyme, cet espace de 600 m² est né d’une demande récurrente des habitants : celle de disposer de « lieux de vie », soit de jeux accessibles et conviviaux dans des quartiers où les espaces verts sont plus rares.
Engagement pour l’inclusion
Si le projet a été concrètement lancé il y a un peu plus d’un an, il s’inscrit dans une ambition politique plus large, portée depuis 2020 par le maire. « Le maire est très engagé pour l’inclusion, affirme-t-on dans l’entourage du maire. Ce projet ne vient pas d’une association, mais uniquement de la mairie ». L’ensemble a donc été financé uniquement par la ville, preuve d’un engagement direct. Le parc comprend plusieurs équipements inclusifs : balançoires « nid d’oiseau » et tourniquets adaptés, accessibles aux fauteuils roulants, ainsi que des parcours praticables pour les enfants malvoyants. L’enjeu, selon la mairie, était de « créer un lieu où tous les enfants puissent s’amuser ensemble, sans distinction ».
Accessibilité, nature et lien social
Mais ce parc inclusif ne se limite pas à la question du handicap : il vise aussi à créer un véritable espace de vie ouvert à tous. Pensé dans une démarche écoresponsable, il intègre un revêtement souple respectueux de l’environnement, du bois pour les structures et du métal seulement pour le toboggan. Les arbres déjà présents ont été conservés pour préserver l’ombre, la biodiversité du site, et la cohérence esthétique du site.
Grainothèque, atelier de rempotage, jeux en bois et coin lecture au calme, tout est prévu pour « mettre en valeur la nature », explique la municipalité. À terme, ce parc devient le douzième espace vert déjà entretenu par la ville et annonce d’autres projets à venir, comme une nouvelle aire de jeux en septembre (pas inclusive cette fois-ci). À l’échelle locale, c’est une première qui pourrait bien faire école : un lieu pensé pour rassembler, où la ville s’efface au profit du vivre-ensemble.
Quentin SAUGNER
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