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Le Réseau de santé Vitalité au Nouveau-Brunswick présente des initiatives récentes destinées à appuyer la réconciliation avec les Autochtones et inclure leur savoir et leurs traditions dans le milieu des soins de santé.
Des représentants de Vitalité, du gouvernement provincial et des représentants autochtones ont présenté ce partenariat vendredi matin à l’Hôpital régional de Campbellton.

Joanna Martin, gestionnaire régionale pour les Premières Nations dans le Réseau de santé Vitalité.
Photo : Radio-Canada
C’est un premier pas pour la guérison des peuples autochtones. Ça fait longtemps qu’on essaie de trouver des moyens pour apporter la guérison ancestrale dans le service de Vitalité. C’est un but très positif, affirme Joanna Martin, gestionnaire régionale pour les Premières Nations chez Vitalité.
Deux nouvelles personnes-ressources
Deux intervenants récemment embauchés agissent comme personnes-ressources auprès des patients autochtones, de leur famille respective et du personnel soignant dans les régions de Campbellton et de Moncton.
Il s'agit dans le cas des patients autochtones de s’assurer qu’on répond à leurs besoins physique, mental et spirituel tout le long du cheminement jusqu’au retour, explique Jenny Toussaint, vice-présidente de Vitalité responsable de la logistique clinique.

Jenny Toussaint, vice-présidente du Réseau de santé Vitalité.
Photo : Radio-Canada
Ces intervenants sensibilisent aussi le personnel soignant à l’histoire et à la culture des communautés autochtones.
C’est extrêmement important pour les réseaux de santé et les Premières Nations qui se tournent vers nos hôpitaux pour des services, souligne Keith Chiasson, ministre des Affaires autochtones du Nouveau-Brunswick.

Keith Chiasson, ministre des Affaires autochtones du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada
C’est une approche beaucoup plus humaine, beaucoup plus axée vers les besoins des Premières Nations, ajoute le ministre Chiasson. Avoir quelqu’un qui comprend notre culture, notre langue, c’est beaucoup plus rassurant.
Le savoir ancestral intégré au milieu médical
Deux établissements de Vitalité situés à Campbellton, soit le Centre hospitalier Restigouche et le Centre Espoir et Équilibre, ont chacun une salle de purification par la fumée. Des aînés ou gardiens du savoir autochtone organisent des cérémonies de sudation deux fois par mois.
Cela repose sur le principe de l’etuaptmumk, ou double regard, qui valorise l’égalité entre les savoirs autochtones et non autochtones. Il s’agit d’intégrer les pratiques traditionnelles de guérison à la médecine moderne, explique Vitalité par communiqué.

James et l'ainée Rosanne Martin, de Listuguj.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Vitalité a aussi conclu des ententes avec des communautés autochtones pour établir des équipes de mieux-être en santé mentale, mener des initiatives conjointes en soins oncologiques et étendre d’autres services, notamment en médecine familiale, psychiatrie, psychologie et rhumatologie.
Avec des renseignements de Réal Fradette