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Un nouveau camion au gaz naturel à faibles émissions, qui rivalise avec ceux au diesel

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Vous pourriez bientôt apercevoir sur les autoroutes des Maritimes un camion de transport qui ne crache pas de fumée par ses hauts tuyaux d’échappement chromés.

C’est parce que ce camion ne roule pas au diesel, mais au gaz naturel.

Le concessionnaire Bayview Kenworth, présent en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, vient de vendre son nouveau camion T880, équipé d’un moteur Cummins X15N.

Ce moteur alimenté au gaz naturel est une amélioration notable sur les modèles précédents et se compare avantageusement à ceux au diesel.

Chris Nagle, vice-président aux ventes chez Bayview Kenworth, explique que le T880 au gaz naturel ne sacrifie pas la performance dans sa recherche de la carboneutralité.

Le moteur du T880 au gaz naturel produit 500 chevaux et exactement le même couple qu’un modèle T880 au diesel de 565 chevaux, souligne Chris Nagle.

Plan rapproché d'un moteur Cummins X15N sur un camion.

Le moteur Cummins X15N du camion T880 au gaz naturel.

Photo : CBC / Shane Fowler

C’est une très bonne alternative pour s’approcher le plus possible de zéro émission, tout en gardant les caractéristiques du diesel — même autonomie, même puissance, mêmes capabilités, déclare-t-il.

Le moteur X12, développé par Cummins pour son modèle précédent de camion au gaz naturel, n’avait pas la puissance désirée par les transporteurs, ajoute-t-il.

Le véhicule a un seul tuyau d’échappement sous le véhicule, d’une taille qui s’apparente à celle d’une camionnette.

Les modèles au gaz naturel et au diesel ont le même bloc-moteur, ce qui est pratique pour l’entretien ou les réparations. La seule différence est la culasse et le système d’alimentation.

Un camion de transport de marchandises blanc devant le concessionnaire.

Le camion T880 alimenté au gaz naturel stationné chez le concessionnaire Bayview Kenworth de Fredericton.

Photo : CBC / Shane Fowler

Ce système d’alimentation, fait de cinq cylindres de gaz naturel comprimé, posés horizontalement derrière la cabine, coûte 70 000 $.

Le coût total du camion est de 400 000 $, soit environ 100 000 $ de plus que son équivalent au diesel.

Le nouveau T880 équipé d’un moteur Cummins X15N a été vendu à Irving Oil au Nouveau-Brunswick. L’entreprise va s’en servir pour faire le transport du gaz naturel et du diesel.

Plus réaliste et pratique

Chris Nagle précise que les émissions de ce camion sont 90 % en dessous des cibles de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et de celles de l’agence de protection de l’environnement aux États-Unis. Avec des camions circulant des deux côtés de la frontière, les transporteurs doivent se conformer aux réglementations des deux pays.

Présentement, l’un des carburants de remplacement les plus réalistes, en particulier pour nos camionneurs qui font de longues distances, est le gaz naturel comprimé, déclare Chris McKee, directeur général de l’APTA, l’Association du camionnage des provinces de l'Atlantique.

Un homme en complet sombre et en chemise bleu clair pose debout, les mains jointes devant lui, pour un portrait officiel.

Chris McKee est le directeur général de l’Association du camionnage des provinces de l'Atlantique.

Photo : fournie par Chris McKee

En entrevue, Chris McKee et Chris Nagle ont tous deux exprimé l’avis que plusieurs chemins vont mener à la carboneutralité.

Il n’y a pas de solution unique en matière de carburants alternatifs, dit Chris McKee.

Dans l’industrie du camionnage, dit-il, les véhicules au gaz naturel ont considérablement plus d’attrait que les camions électriques, qui conviennent mieux aux livraisons de plus courte distance.

L’oeuf et la poule

À l’heure actuelle, l’un des défis pour les entreprises et les particuliers qui désirent se tourner vers un carburant de remplacement est de trouver où ravitailler les véhicules.

En Atlantique, contrairement au reste du Canada et des États-Unis, il n’y a pas beaucoup de stations-service où l’on peut faire le ravitaillement d’un véhicule au gaz naturel. Le seul endroit pour faire le plein est à Lincoln, entre Fredericton et Oromocto.

Dans ces circonstances, les transporteurs doivent installer leur propre station de ravitaillement, ou bien se faire livrer le carburant, note Chris McKee.

Chris Nagle, de Bayview Kenworth, pense que la situation n’a d’autre choix que de s’améliorer. L’industrie automobile, dit-il, est déjà passée par là.

C’est un peu comme la poule et l’oeuf. Si on se rapporte 100 ans en arrière, qu’est-ce qui est arrivé en premier? L’automobile ou la station-service?, illustre-t-il.

Plus il y a de véhicules alimentés par un carburant de remplacement, plus il sera facile de trouver une station de recharge ou d’alimentation, dit Chris Nagle. Puisqu’on s’engage dans une voie, qu’on passe au vert, on en verra de plus en plus.

D’après le reportage d’Oliver Pearson (CBC)

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