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Un Mexicain menacé d’extradition aux États-Unis préfère quitter le Canada sur-le-champ

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À Toronto, un ressortissant mexicain que les autorités américaines réclament a supplié une juge de l'extrader le plus vite possible et sans audience parce qu'il se dit mourant. Juan Pablo Acosta Castro est prêt à signer n'importe quel document pour être renvoyé au Mexique ou aux États-Unis, où il est accusé d'agression sexuelle contre sa femme.

C'est un homme visiblement confus, apeuré et désespéré qui a comparu pour la seconde fois par visioconférence devant la Cour de justice de l'Ontario après son arrestation, vendredi dans la métropole.

Il soutient qu'il est atteint de problèmes cardiaques [il se masse d'ailleurs le cœur, NDLR] et que le médecin qui l'a ausculté à l'hôpital mardi ne lui donnerait que quelques jours à vivre avant de le renvoyer en détention.

Vêtu d'une tunique orange, Juan Pablo Acosta Castro, qui est assisté d'une interprète, est demeuré prostré durant les 20 minutes d'audience, mains jointes en signe de prière.

On m'a dit qu'on me retournerait en prison avec un déambulateur, mais on ne m'a rien donné du tout, a-t-il dit.

Il a prié la juge de le renvoyer aux États-Unis, où il a de la famille. Je ne connais personne ici et je n'y ai commis aucun crime, je ne comprends pas pourquoi je suis en détention, poursuit-il.

Il a ajouté qu'il est prêt à ce qu'on sursoie à son audience sur l'extradition pour faire accélérer les procédures et pour être renvoyé aux États-Unis plus tôt que trop tard.

Ils disent que je vais bientôt mourir, mais je ne veux pas mourir dans une cellule au Canada, a-t-il déclaré.

La façade du Centre de détention du sud de Toronto le 14 janvier 2022.

Le Centre de détention du Sud de Toronto où est détenu le ressortissant mexicain Juan Pablo Acosta Castro.

Photo : Radio-Canada / Mark Bochsler / CBC

Assistée par la Couronne, la magistrate a tenté de lui expliquer les façons de procéder, mais cet homme a répondu qu'on ne l'autorise pas à quitter sa cellule pour faire des appels téléphoniques afin de prévenir sa famille.

Bien que le Canada soit un pays formidable, je veux qu'on me renvoie, a-t-il mentionné à nouveau en qualifiant les accusations de la justice américaine de simples allégations.

L'audience n'a pas permis d'apprendre la façon dont il est entré au Canada ni les raisons pour lesquelles il a choisi de venir ici plutôt que de retourner chez lui, au Mexique.

Le ministère de la Justice n'a pas répondu à nos demandes avant la publication de cet article.

Je veux mourir dans la dignité

La procureure de la Couronne a expliqué qu'elle est prête à surseoir à une audience sur son extradition, qu'elle doit lui envoyer des documents au Centre de détention du Sud de Toronto mais qu'il faut les traduire en espagnol au préalable.

Elle lui a notamment suggéré d'appeler l'Aide juridique de l'Ontario pour se trouver un avocat d'office. Elle s'est même dite prête à lui proposer l'aide pro bono d'un avocat du privé.

Elle a ainsi laissé entendre que ce ressortissant mexicain pourrait demander à être libéré sous caution en attendant d'être renvoyé aux États-Unis.

Une aire ouverte à l'intérieur d'une prison.

L'aire de séjour des prisonniers du Centre de détention du Sud de Toronto.

Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

Sans l'avoir suggéré, on comprend dans l'offre de la Couronne qu'il pourrait aussi solliciter des soins hospitaliers.

Mais ils ne veulent même pas me laisser sortir de ma cellule, a répliqué cet homme. Je ne veux pas mourir en cage comme un animal mais en présence des miens, a-t-il souligné.

La juge a demandé à parler à un agent correctionnel pour lui dire de faire savoir à son employeur qu'il faut laisser le prévenu utiliser le téléphone de la prison. Vous devriez maintenant pouvoir faire des appels, lui a-t-elle garanti.

La magistrate lui expliqué que la renonciation à une audience d'extradition ou à une audience sur le cautionnement en vue d'une libération sont les deux options à envisager dans de telles circonstances.

Ne dépensez plus d'argent pour moi et renvoyez-moi, c'est tout ce que je vous demande, a-t-il poursuivil au départ de l'agente correctionnelle. SVP, extradez-moi, Madame la juge : je veux mourir dans la dignité, a-t-il conclu.

La Couronne et la juge ont convenu d'organiser une audience dès le 9 juillet dans l'éventualité où M. Acosta Castro parviendrait à embaucher un avocat d'ici là.

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