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Exploiter les fonds marins, au mépris des grands équilibres planétaires ? Donald Trump l’a annoncé en avril, le grand écrivain américain Richard Powers l’avait déjà imaginé dans son dernier roman, « Un jeu sans fin » (Actes Sud).
Parmi les raisons de lire le dernier opus de Richard Powers, l’auteur du remarquable Arbre-monde (Cherche-Midi) et de Sidérations (Actes Sud), il y a d’abord l’envie de refaire le monde, ou de rejouer la partie. Un jeu sans fin est une fiction à l’échelle de la planète, comme les Américains savent en écrire, exaltée et exaltante, riche de personnages et de situations « bigger than life », comme on dit outre-Atlantique. Vaste fresque polyphonique, le récit embrasse trois quarts de siècle, des années 1950 jusqu’à la fin de notre décennie, période de folle croissance où surviennent les bouleversements technologiques les plus rapides qu’ait connus l’humanité, rien de moins.