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Cet individu a contacté au moins trois ministres étrangers, un gouverneur et un parlementaire américains, via SMS et Signal, d’après « Washington Post ».
ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Le président américain Donald Trump tape sur l’épaule du secrétaire d’État Marco Rubio à la Maison Blanche, le 8 juillet 2025.
INTERNATIONAL - Encore une faille de sécurité qui touche l’administration Trump. Un imposteur se faisant passer pour le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a envoyé de faux messages générés par l’intelligence artificielle à plusieurs ministres étrangers. Un « incident » confirmé ce mardi 8 juillet par le département d’État, qui n’a pas communiqué plus de détails.
Le Washington Post a fait état mardi d’un câble diplomatique émis par le bureau du chef de la diplomatie américaine expliquant qu’un individu non identifié a probablement cherché à manipuler de hauts responsables politiques « dans le but d’accéder à des informations et des comptes (personnels) ».
Cet individu, dont on ne connaît pas l’identité, a contacté au moins trois ministres étrangers, un gouverneur et un parlementaire américains, via des messages envoyés par SMS et sur la messagerie cryptée Signal, selon ce document daté du 3 juillet, cité par le journal.
Un faux compte signal
« Le département d’État a bien sûr connaissance de cet incident, le suit et s’en occupe actuellement », a indiqué sa porte-parole Tammy Bruce lors d’un point-presse mardi, sans communiquer davantage de précisions « pour des raisons de sécurité ». Il « prend au sérieux sa responsabilité de protéger ses données et de continuellement prendre des mesures pour progresser en matière de cybersécurité afin d’éviter des incidents à l’avenir », a-t-elle ajouté.
Selon les éléments rapportés par le Washington Post, l’imposteur a créé mi-juin un compte sur Signal avec, comme nom d’utilisateur, « [email protected] », et a « envoyé des messages vocaux à au moins deux personnes ciblées ». Le contenu des messages reste inconnu.
Selon le document, l’identité d’autres employés du département d’État a également été usurpée à l’aide d’adresses email.
Après le « Signal gate » en mars
Cette affaire embarrassante survient après le « Signal gate », une autre affaire qui soulignait des défaillances sécuritaires. En mars, le rédacteur en chef du magazine The Atlantic avait en effet révélé dans un article viral qu’il avait été ajouté par erreur dans une discussion sur la messagerie Signal où des responsables américains échangeaient des informations militaires sensibles sur des frappes contre les Houthis au Yémen.
En mai, le FBI avait aussi mis en garde contre des « acteurs malveillants » qui, depuis avril, usurpent l’identité de hauts fonctionnaires américains pour cibler leurs contacts, notamment d’anciens ou d’actuels agents fédéraux. « Les acteurs malveillants ont envoyé des SMS et des messages vocaux générés par l’IA - techniques connues sous le nom de “smishing” et “vishing”, qui prétendent provenir d’un haut fonctionnaire américain dans le but d’établir un premier contact avant d’accéder à des comptes personnels », avait expliqué le FBI.
En mai également, Donald Trump avait révélé que le téléphone de Susie Wiles, la directrice de cabinet de la Maison Blanche, avait été infiltré. Selon le Wall Street Journal, des sénateurs, des gouverneurs et des chefs d’entreprise américains avaient alors reçu des messages et des appels de la part d’une personne se faisant passer pour elle. Si cela a conduit à une investigation du FBI et de la Maison Blanche, le président américain avait toutefois minimisé la menace, assurant que Susie Wiles était « une femme incroyable » qui pouvait « gérer » la situation.