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Un hôtelier place les animaux sauvages au centre de sa vision

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Situé en bordure de la rivière Mattagami, à l’écart de l’agitation du centre-ville, le centre de villégiature Cedar Meadows célèbre ses 25 ans. Il est surtout reconnu pour ses expériences immersives, qui vont des visites guidées permettant d’approcher la faune jusqu’à une nuit dans l’enclos des loups.

Mais l’histoire remonte à bien plus loin.

Tout commence en 1985, lorsque la famille Lafleur met la main sur un vaste terrain à Timmins. À l’origine, l’endroit devait servir à extraire de la terre végétale pour leur entreprise horticole, Lafleur Gardens Ltd.

Rapidement, le projet prend un tournant inattendu : un centre équestre voit le jour.

Ensuite, devant le manque d’hébergement dans la région, l’idée d’un hôtel s’impose.

Une photo d'archives du site.

Une photo d’archives exposée dans le couloir menant au bureau de Richard rappelle le centre équestre qui occupait autrefois le site.

Photo : Jimmy Chabot

En 2000, le complexe hôtelier ouvre officiellement ses portes

Il comprend 49 chambres, 10 chalets, un spa, un restaurant ainsi qu’un site dédié aux mariages.

Pour Richard Lafleur, le fondateur, il ne fait pas que vendre des lits pour dormir.

Il faut penser en dehors de la boîte. Je suis en compétition avec les grandes chaînes hôtelières. Moi, je voulais offrir une expérience, explique l’homme d’affaires.

Entouré d'animaux

Sur son terrain de 100 acres, bisons, wapitis et cerfs se promènent librement. Chaque jour, les visiteurs peuvent les observer de près à bord d’un chariot tiré par tracteur, une activité du site devenue emblématique.

Je n’ai rien contre les zoos, mais je voulais quelque chose de plus naturel. Un endroit où les animaux sont heureux, souligne M. Lafleur.

Un élan blanc

Richard Lafleur aux côtés de la défunte Aura, un élan blanc qui était l’emblème du complexe hôtelier. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Son amour pour les animaux ne date pas d’hier. À 12 ans, sur la ferme familiale, il avait un renard, des lapins et des corneilles.

Il assure que ce n’est pas l’argent qui le motive, mais bien une passion sincère et profonde pour les animaux.

Un élan blanc nourrit par une famille

En 2020, la famille Cournoyer photographiée en train de nourrir Aura, l’élan blanc. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Dormir avec les loups

La pandémie a ébranlée le centre de villégiature Cedar Meadows, forçant l’équipe à passer de 60 à seulement 6 employés.

Mais en 2024, l’expérience baptisée Dormir avec les loups a redonné vie au site.

Richard Lafleur se souvient du moment où l’idée lui est venue, à l’époque où il proposait des randonnées en traîneau à chiens.

Un homme assis sur un lit dans la chambre pour observé les loups.

La chambre à coucher est la seule pièce située dans l’enclos des loups. Richard a fait faire cinq chalets de ce type et envisage d’en construire davantage.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Ironiquement, ce sont les hurlements nocturnes qui ont précipité la fin de cette activité : certains clients demandaient des remboursements, incapables de dormir, raconte-t-il.

D’autres, au contraire, voulaient une chambre le plus près possible de l’enclos pour entendre ces sons sauvages.

Le parc Omega, en Outaouais, a lancé ses installations pour passer la nuit avec les loups avant que Richard Lafleur ne puisse réaliser son propre projet. Cela l’a poussé à repenser son projet afin de le rendre unique et différent.

Des aurores boréales au-dessus d'un chalet.

En octobre dernier, alors qu’il donnait à manger aux loups, Richard a aperçu des aurores boréales illuminer le ciel au-dessus des chalets.

Photo : Richard Lafleur

Pour se démarquer, il a imaginé une chambre entièrement vitrée, intégrée directement à l’enclos des loups.

Ça amène l’expérience à un autre niveau. Tu dors dehors, sous les étoiles… avec les loups tout autour, dit-il, sourire en coin.

M. Lafleur affirme que le succès a été immédiat. En seulement un an, plus de 6 000 visiteurs venus de la Floride, de la Californie et même de la Corée du Sud sont passés par là, certains ayant eu la chance d’admirer en prime des aurores boréales.

Toujours un projet en tête, même à 72 ans

Richard Lafleur n’a rien perdu de son énergie. On le retrouve souvent aux commandes de sa pelle mécanique, affairé à son tout dernier projet : Moose Creek.

C’est un ruisseau en forme de tête d’orignal où les gens vont pouvoir naviguer en tubes motorisés, entourés d’animaux et de canards , explique-t-il avec enthousiasme.

Ce concept lui trotte dans la tête depuis près de dix ans. Et comme toujours, il met la main à la pâte, en raison de la pénurie de main-d’œuvre, il fait lui-même les travaux.

Un homme sur une excavatrice.

Richard Lafleur réalise lui-même plusieurs de ses projets, n’hésitant pas à prendre place à bord de l’excavatrice.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Non loin de là, il érige aussi un petit chalet en bois rond.

L’an prochain, il prévoit une rénovation complète de l’hôtel, de fond en comble — un projet de plus pour cet homme qui ne semble jamais vouloir lever le pied.

Un homme remet une plaque honorifique à Richard Lafleur.

Vendredi, la Chambre de commerce de Timmins a remis une plaque à Richard Lafleur pour célébrer les 25 ans depuis la création de Cedar Meadows.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Richard Lafleur ne compte pas prendre sa retraite de sitôt, mais la relève familiale se dessine tranquillement pour reprendre le flambeau.

Mes trois filles sont de plus en plus intéressées. Elles posent des questions, elles veulent gérer, ils ne parlent plus de vendre , confie-t-il.

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