Language

         

 Publicité par Adpathway

Un homme jugé après une soirée qui dérape près de Dieppe

1 month_ago 9

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Un homme alcoolisé se trompe de maison en août 2018, à Brachy (Seine-Maritime). Frappé par le voisin, il est revenu avec une bombe lacrymogène. Le tribunal l’a jugé le 6 mai 2025.

L'affaire a été jugée le 6 mai 2025
L’affaire a été jugée le 6 mai 2025 par le tribunal de Dieppe (Seine-Maritime). ©Illustration

Par Marie LEMAISTRE Publié le 14 mai 2025 à 20h00

Le 14 août 2018, aux alentours de 4 h du matin, à Brachy (Seine-Maritime), un homme qui vit habituellement à Toussaint passe la soirée chez sa famille. Il est alcoolisé et, à un moment de la nuit, se trompe de maison et entre sur la propriété voisine. Il reçoit alors des coups à la tête, portés à l’aide d’une batte de baseball par le voisin.

Une voiture est également dégradée. La victime revient ensuite en possession d’une bombe lacrymogène, qu’elle tient en main lorsque la gendarmerie intervient, prévenue par la femme de l’habitant. Selon la version de son mari, plusieurs provocations auraient eu lieu au cours de la soirée. Il aurait réagi de la sorte pour prévenir une potentielle agression.

Il a fait opposition

Mardi 6 mai 2025, lorsque l’affaire est évoquée devant le tribunal de Dieppe, les deux protagonistes sont condamnés : l’un pour violences, l’autre pour transport d’une arme de catégorie D sans motif légitime hors de son domicile. Ce dernier écope de 300 euros d’amende et d’un stage de citoyenneté, prononcé en son absence.

Il encourait jusqu’à un an de prison. Il a fait opposition afin de pouvoir s’expliquer. Mais lors de cette nouvelle audience, retenu à Reims, il présente une nouvelle excuse pour justifier son absence devant la chambre correctionnelle.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Son casier judiciaire comporte 11 condamnations, pour des faits de conduite sous l’emprise de l’alcool, de vols, d’abus de confiance, ainsi que – plus récemment, en mai 2024 – pour détention d’armes de catégories B et C. Des faits liés, selon son avocate, à une séparation compliquée sur fond de problématique alcoolique, mais postérieurs à ceux reprochés dans cette affaire.

Pour la substitut de la procureure de la République, la peine initiale était adaptée : elle en demande donc le maintien, assorti d’une interdiction de détenir ou porter une arme pendant deux ans, du retrait du permis de chasse et de la confiscation de l’arme, déjà détruite.

« Sa situationreste précaire »

Selon l’avocat du prévenu, la seule difficulté concerne désormais le stage de citoyenneté, car son client a retrouvé un emploi, après avoir perdu son entreprise de maçonnerie, n’ayant plus les moyens de faire face à l’ensemble de ses obligations.

L’homme, qui a déjà été hospitalisé sous contrainte à trois reprises, bénéficie actuellement de soins dans le cadre d’un sursis probatoire. « Sa situation reste précaire », souligne son conseil qui met en avant la difficulté pour lui de prendre des jours supplémentaires.

Le tribunal l’a déclaré coupable et a porté l’amende à 400 euros, sans prononcer le stage de citoyenneté, avec interdiction de détenir ou de porter une arme pendant deux ans.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway