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Le ministre de l’Éducation de l’Alberta, Demetrios Nicolaides, a annoncé la création d’un groupe de travail de 20 personnes pour lutter contre la complexification des classes et la montée de la violence dans les écoles.
Des représentants des conseils scolaires, de l’Association des enseignants de l’Alberta (ATA), du gouvernement provincial et d’autres organisations éducatives plancheront cet été sur des recommandations qui pourraient être mises en place dès la rentrée scolaire 2025-2026.
Le groupe dont la liste des participants n’a pas encore été finalisée sera en place pendant six mois.
Un nombre incalculable d’enseignants, de conseils scolaires, de parents, de familles et d’autres ont parlé des défis associés à la complexité des salles de classe. Nous devons trouver ce que les étapes prochaines sont , a expliqué le ministre en conférence de presse.

Le ministre de l'Éducation de l'Alberta, Demetrios Nicolaides, ne pense pas que la solution soit simplement de recruter plus d'aides-enseignants.
Photo : Radio-Canada / Tiphanie Roquette
Des problèmes soulevés depuis des années
Au début du mois, les enseignants membres de l’ATA ont voté en faveur d’une grève, revendiquant une amélioration des conditions de travail en plus de meilleurs salaires.
Le président de l’ATA, Jason Schilling, a expliqué que les classes comptaient un nombre croissant d’élèves présentant des troubles d’apprentissage, des problèmes de santé mentale ou d’autres besoins particuliers.
De plus, un sondage que l’ATA a effectué auprès de ses membres en 2023 a démontré une présence importante de violence verbale, psychologique et physique dans les écoles.

La présidente de l'Association des conseils scolaires de l'Alberta, Marilyn Dennis, demande au gouvernement de ne pas simplement écouter, mais d'agir.
Photo : Radio-Canada / Tiphanie Roquette
Nous avons les structures en place pour nous attaquer à la complexité des classes. Nous avons juste besoin de plus de ressources , a fait valoir Marilyn Dennis, présidente de l’Association des conseils scolaires de l’Alberta et conseillère scolaire pour les écoles publiques anglophones de Calgary.
Bien qu’il soit reconnu que les demandes des enseignants ne datent pas d’hier, le ministre de l’Éducation a défendu la création du groupe par le fait que les points de vue divergent sur les solutions les plus efficaces.
Nous avons entendu [les demandes]. Maintenant, il nous faut une feuille de route.
Des limites budgétaires claires
Il ne s’est toutefois pas engagé à suivre toutes les recommandations du groupe, soulignant en particulier que le coût des mesures proposées pèserait dans la balance.
Nous devons nous assurer que toutes les idées et recommandations sont atteignables et pratiques. Si [certaines] dépassent les limites financières du gouvernement, ce sera un problème, a répondu Demetrios Nicolaides, ajoutant que le budget actuel était déficitaire.
Le ministre a aussi reconnu que des données sur la taille des classes et la proportion d’enfants en difficulté ou en besoin seront sûrement nécessaires pour s’attaquer au problème.
Il a toutefois refusé de s’engager fermement à publier à nouveau les statistiques sur le nombre d’élèves par classe. Le gouvernement albertain a mis fin à cette collecte de données en 2019.