Language

         

 Publicité par Adpathway

Un extrémiste sud-africain interdit de séjour au Royaume-Uni en raison de ses propos incendiaires sur les blancs

3 week_ago 7

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

D’après un article de Ed Habershon et Pumza Fihlani publié sur la BBC News le 19 juin 2025

Le dirigeant sud-africain Julius Malema, chef du parti radical Economic Freedom Fighters (EFF), s’est vu refuser l’entrée au Royaume-Uni pour la seconde fois en deux mois. Le ministère britannique de l’Intérieur a jugé sa présence « non favorable au bien public », selon une lettre rendue publique par le parti lui-même.

Ed Habershon et Pumza Fihlani expliquent que la décision des autorités britanniques s’appuie sur plusieurs éléments jugés problématiques, notamment les propos de Malema à la suite des attaques du 7 octobre 2023, où il a exprimé son soutien au groupe islamiste Hamas, allant jusqu’à promettre que son parti l’armerait s’il arrivait au pouvoir. En outre, le document du ministère évoque les déclarations passées de Malema appelant à la violence contre les Blancs d’Afrique du Sud, ou du moins suggérant que cela pourrait devenir une option acceptable.

Dans une tentative de justification, l’EFF dénonce une « distorsion » de la pensée de son chef, affirmant que ces paroles visent à exprimer la frustration des Noirs sud-africains, toujours exclus de l’économie dominée par une minorité blanche. Le parti estime que cette exclusion économique pourrait engendrer des violences sociales. Il qualifie par ailleurs la décision du Royaume-Uni de « lâcheté » et refuse de « troquer ses convictions révolutionnaires contre un visa ».

Le parti a ajouté : « Le Royaume-Uni et ses alliés peuvent garder leurs visas ; nous gardons notre Afrique et notre engagement envers les opprimés du monde, notamment le peuple palestinien. »

Malema est souvent au cœur de polémiques en Afrique du Sud. Dans une vidéo diffusée lors d’une visite du président sud-africain Cyril Ramaphosa à la Maison-Blanche, Donald Trump a montré Malema en train de chanter des slogans comme « Shoot to kill » et « Kill the Boer ». Ces propos sont vus comme un appel à la violence envers les Afrikaners, descendants des colons néerlandais et figures historiquement liées au régime d’apartheid.

Cependant, Ed Habershon et Pumza Fihlani rappellent que la Cour suprême d’appel sud-africaine a jugé que ces chants ne constituaient pas un discours haineux, les considérant comme des expressions politiques provocatrices visant à dénoncer l’injustice économique, et non comme des appels à la violence effective. Selon cette cour, un « individu raisonnablement bien informé » ne les comprendrait pas au sens littéral.

Le refus d’entrée est aussi à mettre en contexte avec le programme politique du parti EFF. Fondé en 2013 par Julius Malema, ce mouvement se positionne à l’extrême gauche du spectre sud-africain. Il défend la nationalisation sans compensation des terres encore largement détenues par la minorité blanche, la mise en place d’un État socialiste, ainsi qu’un programme de redistribution de la richesse. Le parti est notamment connu pour avoir à plusieurs reprises chanté le slogan « Kill the Boer », hérité de la lutte anti-apartheid, mais utilisé ici dans un sens beaucoup plus explosif : comme un véritable appel à l’élimination des fermiers blancs, descendants des Boers. Certains anciens membres du parti l’ont eux-mêmes reconnu comme un discours flirtant avec le génocide, même si la justice sud-africaine a, à ce jour, refusé de qualifier ces paroles de haine raciale dans un cadre légal.

Malgré son recul aux dernières élections générales (moins de 10 % des suffrages exprimés, passant de la troisième à la quatrième place), l’EFF conserve une base solide auprès d’une jeunesse noire sud-africaine frappée par un chômage massif (33 %, selon les statistiques officielles citées par la BBC). Ces jeunes militants voient en Malema un porte-voix de leur colère contre les inégalités raciales persistantes dans une Afrique du Sud post-apartheid où, selon eux, seule la façade a changé.

Le rejet de Julius Malema par le Royaume-Uni a été cette fois présenté non pas comme un problème administratif, mais comme une « décision de fond » selon un responsable britannique en poste en Afrique du Sud. Le ministère de l’Intérieur a confirmé qu’il n’avait « aucun droit d’appel » et qu’il est peu probable que de futures demandes aboutissent.

Les critiques de Malema, y compris en Afrique du Sud, saluent cette exclusion comme une mesure de fermeté face à ses propos extrêmes. Mais ses partisans, eux, y voient une tentative néocoloniale de faire taire un homme politique qui ose remettre en question l’ordre mondial et défend une vision panafricaine radicale.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway