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Environnement et Changement climatique Canada prévoit que l‘été sera plus chaud qu’à l’habitude au pays et que les conditions météorologiques favorables aux feux de forêt seront également plus élevées que la moyenne saisonnière.
Jennifer Smith, météorologue spécialisée en alerte, a déclaré mardi que le Canada atlantique, le Québec, l’Ontario et le nord du Manitoba sont particulièrement susceptibles de connaître un été plus chaud que la normale.
Pour la plupart des régions, cette température sera plus élevée, mais la façon dont cette chaleur se manifestera peut varier. Dans certains endroits, cela pourrait provenir d'une vague de chaleur majeure, a-t-elle expliqué en point de presse.
Ailleurs, il pourrait s'agir de courts épisodes de chaleur récurrente ou simplement une chaleur douce et constante qui fait monter la température moyenne de la saison, suffisamment pour stimuler les statistiques, mais pas toujours perceptible, ajoute la météorologue.
Risques de feux de forêt
La région atlantique et le sud de l'Ouest canadien ont plus de chances de connaître un été plus sec que la normale.

Cette carte mensuelle présente les prévisions de la sévérité des incendies de forêt, basées sur les indices de sévérité mensuels et saisonniers du Système canadien d'information sur les feux de végétation.
Photo : Ressources naturelles Canada
Ce genre de conditions météorologiques augmente le risque de feux de forêt, en particulier à la fin de l'été.
Les cartes partagées par l’agence météorologique fédérale indiquent notamment un risque supérieur d’incendies en août pour la Nouvelle-Écosse et une partie du Nouveau-Brunswick.

Cette carte mensuelle présente les prévisions de la sévérité des incendies de forêt, basées sur les indices de sévérité mensuels et saisonniers du Système canadien d'information sur les feux de végétation.
Photo : Ressources naturelles Canada
En Nouvelle-Écosse, les pires feux de forêt de l’histoire de la province ont causé de lourds dommages en 2023, mais la saison 2024 a apporté beaucoup moins d’incendies.
Quant aux précipitations, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) n’est pas en mesure, pour l’instant, d’estimer si elles seront plus ou moins élevées que la moyenne saisonnière.
La quantité de précipitations estivales est difficile à anticiper, a précisé Jennifer Smith, car ces pluies sont souvent causées par des orages isolés ou des averses locales impossibles à prédire des mois à l'avance. C’est sans compter l’impact possible des ouragans dans certaines régions comme le Canada atlantique.
Environnement et Changement climatique Canada a rappelé mardi que la fumée des incendies voyageait sur de longues distances et a invité les Canadiens à se tenir informés sur la qualité de l’air avec l’application MétéoCan (nouvelle fenêtre).
Cette application permet de suivre les déplacements des panaches de fumée des feux de forêt, mais aussi de recevoir des alertes météo sur les orages et les vagues de chaleur, qui pourraient être fréquentes cet été.
Rôle du changement climatique
Les températures estivales moyennes au Canada ont augmenté de 1,8 degré Celsius depuis 1948, a souligné Environnement Canada.
Le Canada se réchauffe presque deux fois plus vite que la moyenne mondiale, et encore davantage dans le Nord.
Ce réchauffement est en grande partie attribuable aux changements climatiques causés par l'activité humaine, explique l’agence.
Cette tendance à long terme, ajoute-t-on, contribue aux tendances régionales qui annoncent un été plus chaud cette année.
Avec des renseignements de La Presse Canadienne