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D’après un article de Stewart Bell publié sur Global News le 5 juillet 2025
Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a émis une alerte d’espionnage à l’intention de plusieurs ministères fédéraux et établissements universitaires, mettant en garde contre un individu soupçonné de chercher à obtenir des informations sensibles pour le compte des services de renseignement chinois.
Comme le rapporte Stewart Bell, le SCRS a confirmé avoir transmis cet avis dans les dernières semaines à certains organismes et institutions afin de les prévenir de la menace. Le porte-parole du service, Eric Balsam, a expliqué que cette mesure visait à protéger les informations sensibles canadiennes contre des tentatives d’infiltration.
Eric Balsam précise que les destinataires ont été avisés d’user d’une extrême prudence dans leurs échanges avec cette personne, d’éviter toute discussion de nature confidentielle, et de signaler toute interaction suspecte aux autorités compétentes. Il ajoute que le SCRS n’hésite pas à utiliser de telles mesures, y compris l’émission d’avis d’espionnage, lorsqu’il estime qu’il y a une menace réelle à la sécurité nationale.
Stewart Bell souligne que le SCRS n’a ni identifié publiquement l’individu en question ni précisé les départements ou universités ciblés. Toutefois, le rapport annuel de l’agence indique clairement que la République populaire de Chine constitue actuellement la principale menace étrangère en matière de contre-espionnage au Canada.
Selon ce même rapport cité par Stewart Bell, la Chine cherche à acquérir des technologies stratégiques par des moyens clandestins. L’intelligence artificielle, l’informatique quantique, la biotechnologie et le secteur aérospatial figurent parmi les cibles privilégiées. Le Canada, en raison de son économie avancée et de son expertise de recherche, a été, en 2024, la cible fréquente d’activités hostiles de la part de Pékin.
Stewart Bell rappelle également certains précédents, comme l’arrestation en 2022 du chercheur Yuesheng Wang, accusé d’espionnage économique au profit de la Chine alors qu’il travaillait chez Hydro-Québec. Celui-ci fait toujours face à de nouvelles accusations. Le journaliste rappelle également que, dès 2021, un couple de scientifiques travaillant au laboratoire national de microbiologie de Winnipeg avait été renvoyé à cause de soupçons de transfert d’informations vers la Chine.
Face à l’augmentation de ces menaces, le SCRS a multiplié les séances d’information auprès des professionnels du secteur spatial, visant à renforcer leur vigilance contre les tentatives de sabotage ou d’espionnage provenant notamment de la Chine et de la Russie.
Stewart Bell rapporte aussi que le gouvernement fédéral a récemment exigé la fermeture des opérations canadiennes de l’entreprise de caméras de surveillance chinoise Hikvision. La ministre de l’Industrie Mélanie Joly a invoqué des préoccupations majeures en matière de sécurité nationale.
Enfin, comme le souligne l’article, la Commission Hogue sur l’ingérence étrangère identifie la Chine comme étant le principal acteur de telles interférences visant les institutions démocratiques canadiennes. Elle affirme que la République populaire de Chine considère le Canada comme une cible stratégique et utilise de manière croissante les réseaux sociaux et l’internet pour propager de la désinformation, y compris durant les périodes électorales.
À travers cette alerte, le SCRS envoie un message clair : les institutions canadiennes doivent redoubler de vigilance face aux menaces étrangères qui cherchent à compromettre l’intégrité de la recherche, des infrastructures et de la démocratie du pays.