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Le chef de la Nation crie de Pimicikamak, David Monias, croit que le Manitoba devrait annuler son tirage au sort annuel des permis de chasse à l’orignal en raison des feux de forêt qui ont brûlé la «plupart» de l’habitat de l'animal.
La province a déjà annoncé, en mai dernier, qu’elle allait approuver plus de 350 permis de chasse à l’orignal.
Or, 909 000 hectares du territoire manitobain ont brûlé en date du 23 juin cette année.
Beaucoup de ces orignaux ont soit migré ailleurs, soit fui ou soit péri dans l'incendie, a déclaré David Monias.
Selon M. Monias, si la province refuse d'arrêter d'offrir de nouveaux permis, la Nation crie saisira les tribunaux.
En 2024, la Nation crie de Pimicikamak a déjà intenté une action en justice contre la province sur ce type de permis. En effet, le gouvernement a pris la décision de supprimer 75 % des permis de chasse à l’orignal dans 4 des 62 régions de chasse dans la province.
Deux de ces régions sont sur le territoire traditionnel de la Nation crie.
La province avait indiqué à sa défense que des parties des deux zones qui recoupent la Nation crie Pimicikamak ont été réservées à l'usage exclusif des chasseurs autochtones.
La province n’entend pas abandonner le tirage
Pour sa part, le ministre des Ressources naturelles et des Futurités autochtones, Ian Bushie, a affirmé que le plan de la province est bien justifié.
Ian Bushie a indiqué que la province a obtenu des données très positives en évaluant l’état des populations d’orignaux dans les régions en question l’hiver dernier.
Il affirme donc que la province ne suspendra pas les 350 permis de chasse à l'orignal, mais qu'elle était ouverte à discuter d'une voie à suivre avec la Nation crie de Pimicikamak et d'autres dirigeants.
De plus, la province évaluera les populations d’orignaux à la suite de la saison des feux de forêt, comme elle le fait régulièrement.
En tant que personne autochtone, je sais que la priorité pour nous aussi est la subsistance, la viabilité et la durabilité à long terme de la population orignal, a-t-il dit.
Une trahison des traités
De son côté, le grand chef de Manitoba Keewatinowi Okimakanak, Garrison Settee, questionne si les données utilisées par la province donnent toujours un bon portrait de la situation, car beaucoup de terrain a brûlé depuis.
D'après Garrison Settee, qui représente également plusieurs communautés autochtones, en prenant cette décision, la province ne fait pas preuve d’un désir de réconciliation.
La décision du Manitoba de procéder à un tirage au sort de permis de chasse à l'orignal malgré la dévastation causée par les incendies de forêt, sans transparence et sans obligation de rendre des comptes, constitue une violation directe de nos droits et une trahison des traités, lance M. Settee dans un communiqué de presse publié vendredi dernier.
Notre peuple voit ses sources de nourriture disparaître alors que la province distribue des vignettes de chasse comme des prix, a-t-il ajouté.
Avec les informations d’Özten Shebahkeget