Language

         

 Publicité par Adpathway

Un chauffeur de taxi à Moncton violemment agressé et dépouillé de 300 dollars

3 week_ago 51

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Un chauffeur de taxi a récemment été agressé physiquement à Moncton par un client qui lui a également volé 300 dollars. Selon la GRC, qui enquête sur l'affaire, ce type d'agression est rare dans la région.

L’homme de 46 ans a été blessé au bras et à la jambe droite. Celle-ci a été fracturée à plusieurs endroits. Admis à l'hôpital de Moncton, il est en attente d’une opération chirurgicale à la jambe.

Une jambe.

Il doit subir une opération à la jambe droite qui a été fracturée à plusieurs endroits.

Photo : Radio-Canada / Bader Ben Amara

Radio-Canada Acadie a accepté de taire son identité, car l'homme dit craindre pour sa sécurité.

Une nuit normale qui vire au drame

Sa mésaventure s’est produite dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, après un appel reçu pour une course à Moncton. À l’adresse, située sur le chemin Mountain, il fait monter deux personnes à bord, un homme et une femme.

Après avoir emmené sa petite amie à destination, il m’a demandé d’aller à une autre destination sans mentionner l’adresse. Il m’a dit que je vais te guider, raconte-t-il sur son lit d'hôpital.

Une route et des voitures.

Le chauffeur a reçu un appel venant d'une adresse dans les environs de l'épicerie Rinzler's sur le chemin Mountain à Moncton.

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

L'inconnu qu’il transporte lui semble normal. Il échange même quelques mots avec lui. Après plusieurs minutes de conduite, le taxi arrive dans un stationnement.

Il m’a demandé d'arrêter. Puis il m’a demandé si j'avais la monnaie de 100 dollars parce que la course était de presque 10 dollars. Je lui ai dit oui. Il m’a dit qu’il a laissé les 100 dollars au-dessous de mon siège. Et moi, je l’ai cru, explique-t-il.

C’était en réalité un guet-apens pour l’agresser avec un objet ressemblant à un bâton et le dépouiller de son argent.

Il était derrière moi. J’ai ouvert la porte et j’ai cherché avec la torche du téléphone portable. Et lui, il m’a frappé de derrière.

Très affaibli, mais conscient, il réussit à appeler un ami qui, lui, a alerté les secours. Une plainte a été déposée et la police confirme qu'une enquête est en cours.

La GRC n’a pas de statistiques sur les cas de violence envers les chauffeurs de taxi, mais une agression de ce type est rare dans le Grand Moncton, affirme l’agent Dave Allard, Caporal à la GRC Codiac.

Mettre des caméras dans les voitures

Du côté de l'entreprise pour qui le chauffeur travaille, l'entreprise White Cab, on se dit partagé entre choc et frustration.

Le propriétaire, Claude-Pierre Gagné, encourage les taxis à installer des caméras dans leurs véhicules.

Lorsque les gens savent qu’il y a une caméra dans le véhicule, ils vont peut-être faire plus attention puis dire non, parce qu’ils savent qu’ils sont sous caméras. Dans ce véhicule malheureusement, il n'y avait pas de caméras, dit Claude-Pierre Gagné, propriétaire de l'entreprise de taxi, White Cab.

J’ai conduit le taxi pendant une vingtaine d'années. Aujourd’hui, je ne le ferai pas si je n’ai pas une caméra dans le véhicule.

Offrir un environnement de travail sûr

Cette agression ouvre la porte aux réflexions sur la sécurité des chauffeurs.

Plusieurs parmi eux ont déjà trouvé bon de choisir leur périmètre d’activité ou de ne pas conduire à des heures tardives ou même de décliner l’offre quand le client à l’air suspect.

Un homme devant un édifice.

Claude-Pierre Gagné, propriétaire de la compagnie White Cab

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

On a vu dans d'autres villes, il y a même certaines villes où ils ont mis une barrière entre le chauffeur et les passagers à l’arrière. On voit ça dans certaines villes, pas ici à Moncton, on l’a pas encore, évoque Claude-Pierre Gagné.

Pour sa part, le chauffeur de taxi dit avoir déjà été confronté à des clients qui refusent de payer à l’arrivée, mais c’est la première fois qu’il est victime d’une agression. La fois de trop pour l'homme qui vit loin de sa famille restée à l'étranger. Le quadragénaire ne souhaite plus conduire son taxi à temps partiel comme il le faisait avant.

Honnêtement, non, je ne vais pas faire ça, si je guéris, conclut-il.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway