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Un cabinet de conseil américain a modélisé le coût d’une «relocalisation» d’un quart de la population à Gaza

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Une enquête Financial Times révèle que le Boston Consulting Group a imaginé ce que coûterait la reconstruction de Gaza, incluant l’exil d’une partie de la population, provoquant un tollé dans l’entreprise.

Le projet de la Gaza Riviera, mis en scène de manière extravagante par Donald Trump, est-il faisable ? Un cabinet de conseil américain, le Boston Consulting Group (BCG), a été sollicité pour le savoir, a révélé dans un article très étayé le Financial Times . La mission a été confiée à BCG par Orbis, une société de sécurité américaine qui préparait une étude de faisabilité pour le compte d’un groupe de réflexion israélien, l’Institut Tachlhit.

Le cabinet de conseil, l’un des plus grands du monde, a en effet, selon le Financial Times, participé à élaborer un projet de reconstruction de la bande de Gaza, baptisé «Aurora». Pendant sept mois jusqu’en mai, une douzaine d’employés ont travaillé sur cette initiative, incluant le déplacement de 500.000 Gazaouis, soit un quart de la population dans l’enclave palestinienne estimée à 2,2 millions d’habitants, et ses implications financières.

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Un des scénarios étudiés évaluait le coût de l’opération, pour le départ de 500.000 Palestiniens de Gaza avec un forfait de «relocalisation» à 9000 dollars par personne, à environ 5 milliards de dollars. Un autre scénario prévoyait l’octroi d’une aide plus petite, à 5000 dollars par personne, mais avec un loyer payé en dehors de l’enclave pendant quatre ans et de la nourriture subventionnée pour une année.

Lien avec la GHF

Le journal britannique explique aussi que le cabinet de conseil a établi «des modèles de financement tels que la tokenisation de l’immobilier via la technologie blockchain» et a chiffré les retombées économiques sur le PIB des différents investissements pour la reconstruction. Ce travail n’a pas manqué de faire réagir en interne, précise le quotidien économique. Il a même suscité un tollé quand il a été rendu public dans l’entreprise à la fin du mois de mai.

En parallèle, BCG a participé à la création de la Fondation humanitaire pour Gaza, organisation très controversée, créée de toutes pièces en début d’année par les États-Unis et Israël, pour empêcher le Hamas de détourner l’aide humanitaire destinée aux Gazaouis, comme le dénonce régulièrement le gouvernement israélien.

Le déploiement de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), au financement encore opaque, a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution. Selon les Nations unies, qui refusent avec de nombreuses ONG de travailler avec cette organisation, plus de 500 personnes ont été tuées près des sites gérés par la GHF. Elles s’inquiètent qu’elle n’ait été créée pour servir les buts militaires d’Israël. Devant les polémiques, BCG avait déclaré à la fin du mois de mai mettre fin à son contrat avec l’organisation humanitaire en licenciant notamment deux de ses employés responsables de la collaboration.

Dénégations

Mais à l’époque, le cabinet de conseil avait reconnu son lien avec la GHF seulement. Selon le Financial Times, l’implication de BCG est donc bien plus large puisqu’elle s’étend jusqu’au projet de l’après-guerre et se chiffrerait surtout à quatre millions de dollars de travaux réalisés par ses collaborateurs.

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Comme l’a également révélé le quotidien britannique, les travaux du cabinet de conseil ont servi entre autres à nourrir l’élaboration d’un plan d’après-guerre, auquel a participé l’Institut Tony Blair, du nom de l’ancien premier ministre britannique travailliste. Un de ses membres aurait notamment rédigé un long document détaillant le projet de la Gaza Riviera avec des îles artificielles et des zones économiques à faible fiscalité. L’institut dément cependant avoir écrit le document final ni soutenu le déplacement forcé d’une partie des habitants de Gaza.

Le Boston Consulting Group a déclaré depuis que les travaux en question ont été menés en violation d’une interdiction interne, et qu’une enquête avait été lancée par un cabinet d’avocats externe pour mieux comprendre comment le projet a été mené à bien.

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