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Alors que l'année scolaire s'achève, l'heure est au bilan pour la première année d'application de l'interdiction des téléphones cellulaires en classe. Depuis la mise en place de cette politique, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, des parents et des élèves constatent ses bienfaits sur la concentration et les interactions sociales.
Le ministère de l'Éducation et du Développement de la petite enfance dresse un bilan extrêmement positif, fondé sur les retours des enseignants, des élèves et des parents. Ils ont entendu plusieurs dire que cette approche permet une meilleure participation en classe et une plus grande capacité de concentration chez les jeunes.
Cet enthousiasme est partagé par la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse (FPANÉ).
Ce n'étaient que des commentaires positifs, affirme la directrice générale de la FPANÉ, Nicole Dupuis. Elle rapporte une transformation de la dynamique dans les écoles. Les élèves interagissent un peu plus; durant les temps libres, ils ont plus tendance à interagir qu'à être sur leurs téléphones.

Nicole Dupuis, la directrice générale de la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Kheira Morellon
Et cela se constate même si les téléphones sont généralement autorisés pendant les pauses entre les classes.
Du côté des élèves, le son de cloche est similaire. Léo Sogne, un élève de 8e année à l'école NDA de Chéticamp, explique que son école avait une longueur d’avance.
Nous avions commencé à appliquer ce règlement il y a trois ou quatre ans, je dirais, explique-t-il. Il dit être convaincu des bienfaits de cette règle sur ses résultats scolaires.
Absolument, ne pas avoir mon téléphone sur moi m'aide beaucoup à me concentrer sur mes travaux , explique-t-il, ajoutant que cela facilite l'enseignement et la concentration pour l'ensemble de la classe.

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse limite l’accès aux téléphones cellulaires pour les élèves dans les écoles de la province depuis la dernière rentrée scolaire.
Photo : Radio-Canada / Jonathan Villeneuve
Plutôt que d'opter pour une interdiction totale, la politique néo-écossaise présente une certaine souplesse. Les élèves conservent le droit d'utiliser leurs appareils dans des zones et à des moments désignés, une approche flexible que Léo Sogne apprécie.
Pendant les récréations et même quand on mange notre dîner, entre les classes, on a accès à nos téléphones, précise-t-il.
Cette approche modérée contraste avec celle du Québec, qui, après avoir appliqué des restrictions similaires, a décidé de durcir le ton. Dès la rentrée prochaine, les cellulaires y seront bannis non seulement des classes, mais aussi des espaces communs comme les corridors et la cour d'école.
La Nouvelle-Écosse, pour sa part, n'entend pas suivre cette voie pour l'instant. Selon Krista Higdon, porte-parole du ministère de l'Éducation, la situation continuera d'être suivie de près, mais pour l'heure, aucune modification de la politique n'est prévue.
Le Conseil scolaire acadien provincial n'a pas souhaité commenté l'efficacité de l'interdiction du cellulaire en classe.