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Un an d’interdiction des cellulaires en classe en Ontario : quel bilan?

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Il y a un an, l'Ontario interdisait l'utilisation des téléphones cellulaires en classe. Depuis septembre 2024, il est interdit d'utiliser ces appareils toute la journée pour les élèves de la maternelle à la 6e année et pendant les cours pour les élèves de la 7e à la 12e année.

En classe, nous avons des pochettes, et au début de la classe, avant que les élèves ne s'assoient, nous devons mettre nos téléphones dans les pochettes, et chacun a un numéro qui lui est assigné, raconte Celina Ait Bessai, une élève de 11e année au Collège français, à Toronto.

Pour elle, l'interdiction n'a pas été très contraignante : elle n'avait pas pour habitude d'utiliser son téléphone en classe. Mais elle estime tout de même que la nouvelle règle lui a permis une attention plus accrue en cours.

Ne pas avoir l'option d'utiliser mon téléphone m'a aidée un peu plus à me concentrer en classe.

Selon elle, la nouvelle mesure a permis à la classe d'être beaucoup plus interactive.

Les élèves se parlaient beaucoup plus, souligne-t-elle. Ils répondaient plus aux questions demandées par les enseignants aussi.

Un avis partagé par Lina Esslami, une autre élève de 11e année du Collège français.

On voit la différence, affirme Lina Esslami, dans le sens où tout le monde était vraiment beaucoup plus concentré.

Elle raconte que si au début, certains élèves ont tenté de contourner la règle, les élèves se sont rapidement adaptés à la nouvelle mesure.

Les enseignants ont remarqué qu'il y avait comme un peu de triche, donc à un moment, ça a vraiment forcé l'enseignant à passer devant chaque table et à demander aux élèves de donner leurs téléphones, rapporte Lina Esslami.

Une, deux fois, et ça y est, ça devient une habitude.

Pour elle, la mesure fait la différence.

Avant, il y avait vraiment des gens tout le temps sur le téléphone, et à chaque fois, l'enseignant devait arrêter le cours pour les rappeler à l'ordre, rapporte-t-elle. Franchement, je crois que c'est beaucoup mieux.

Layan Karroum, aussi en classe de 11e année au Collège français, affirme qu'avant que la loi ne soit mise en place, certains élèves qui se voyaient confisquer leur téléphone pouvaient s'énerver.

Mais comme tout le monde est traité de manière égale, leur attitude s'est beaucoup améliorée, souligne-t-elle.

Layan Karroum se dit néanmoins partagée sur la mesure : si elle en voit les bénéfices, elle se souvient aussi d'un incident durant lequel l'alarme incendie s'était déclenchée et les élèves ont perdu du temps à récupérer leurs téléphones.

Elle pense que les élèves devraient être responsables eux-mêmes de ne pas utiliser leurs téléphones portables en classe.

Une loi parfois « difficile » à faire appliquer

Esther Lachance, enseignante à l'école secondaire Gabriel-Dumont, à London, rapporte qu'il a été difficile d'interdire aux élèves d'utiliser leurs portables, auxquels ils ont eu accès pendant plusieurs années auparavant.

Le cellulaire va demeurer une source de divertissement qui va toujours être plus intéressante, pour un adolescent, que ce qu'on fait en classe, rapporte-t-elle.

Les ados sont définitivement accros à leur cellulaire.

Dans sa classe, les élèves sont tenus de garder leurs portables hors de vue, indique-t-elle. S'ils dérogent à la règle, ils reçoivent d'abord un avertissement, suite à quoi, en cas de récidive, le cellulaire est alors confisqué dans le bureau de la directrice.

Elle remarque que faute de téléphones portables pour se divertir, les élèves ont tendance à discuter davantage entre eux et à demander à sortir plus souvent.

Mais le bilan est généralement positif, selon Esther Lachance, qui voit davantage de concentration de la part des élèves, en particulier ceux de 11e et 12e année.

Dans l'école secondaire Humberside Collegiate Institute, les élèves sont aussi tenus de garder leurs téléphones portables dans leurs sacs pendant les heures de cours, faute de quoi ils peuvent être confisqués, explique la directrice Claudine Tyrell.

Si les élèves se sont conformés à la nouvelle politique au début, rapporte-t-elle, c'est quelque chose qu'il faut leur rappeler, surtout après les vacances.

Moins de cyberintimidation

Les jeunes peuvent avoir leurs portables entre les heures de cours, mais le réseau Internet sans fil de l'école Humberside Collegiate Institute ne permet plus l'accès aux réseaux sociaux depuis le mois de septembre, conformément à la loi du gouvernement ontarien.

Cela a réduit considérablement le nombre d'incidents liés à la cyberintimidation, souligne Claudine Tyrell.

Les incidents d'intimidation qu'on a vus l'année passée, on ne les voit pas cette année.

Pour elle, la loi porte ses fruits. Il faut continuer à l'appliquer, souligne-t-elle.

Bilan globalement positif du côté des parents

Du côté des parents, la quasi totalité s'est dite favorables à la loi, indique Julie Béchard, directrice générale de Parents partenaires en éducation. Selon elle, les parents constatent une concentration accrue de la part de leurs jeunes.

Pour eux, cette restriction des téléphones cellulaires est une bonne possibilité pour les enfants d'améliorer leurs habiletés sociales.

De façon générale, les parents voient ça de façon très positive

Quelques parents émettent néanmoins une petite réserve.

Certains parents craignent ne pas pouvoir joindre leur enfant durant les heures scolaires si jamais il arrivait quoi que ce soit, rapporte-t-elle. Mais c'est la seule inquiétude qu'on a entendu à ce sujet.

Elle espère un meilleur suivi de la part du gouvernement auprès des parents, lors de la mise en application d'une loi relative aux jeunes.

Cela devrait être un automatisme de toujours consulter les parents pour voir comment est-ce qu'ils ont vécu ça de leur perspective et s'il y a des choses à améliorer, affirme-t-elle.

Les parents se feraient un plaisir de participer à cette consultation pour offrir leur rétroaction.

Du côté du ministère de l'Éducation, l'on se félicite du retrait des téléphones portables, qui a, selon lui, été un changement bien accueilli, contribuant à un meilleur apprentissage et à de meilleurs résultats pour les élèves.

À l'issue de la première année complète de mise en œuvre, nous continuerons à recueillir des informations, a indiqué par courriel une porte-parole, pour comprendre comment la politique a fonctionné dans la pratique, où elle a été efficace et où un soutien supplémentaire pourrait être nécessaire.

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