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Un an après que l’utilisation des téléphones portables a été bannie dans les salles de classe dans plusieurs régions au Canada, les ministères de l’Éducation des provinces concernées estiment que le premier bilan de cette interdiction est positif dans l’ensemble.
Roha Akram, 16 ans, était sceptique lorsque les enseignants de Calgary ont annoncé l'interdiction des téléphones portables lors de la première assemblée de l'année scolaire.
Je me suis dit que personne n'allait suivre cette mesure, raconte l'élève de 11e année à propos du changement intervenu en septembre. C'est la nature même des adolescents. Nous n'aimons pas les règles.
Les enseignants ne voulaient pas voir de téléphone sur les bureaux ou dans les poches, ajoute-t-elle. Ils voulaient qu'il soit dans le sac à dos, dans le casier, dans la voiture.
Une mesure bénéfique
Selon Roha Akram, l'interdiction a été bénéfique pour certains élèves, qui ont juste besoin d'un rappel pour se concentrer en classe, en particulier lorsque les enseignants parlent. Toutefois, certains ont eu du mal.
Un enseignant a pris le téléphone d'un élève qui était très attaché à son appareil. Il a commencé à devenir fou. Il demandait à tout le monde : "Je peux utiliser ton téléphone? Je peux utiliser ton téléphone? J'ai besoin d'aller sur Instagram."
J'ai vu que les téléphones devenaient une sorte de dépendance.
Alors que l'année scolaire s'achève ce mois-ci, les ministères de l'Éducation d’un océan à l’autre estiment que l'interdiction des téléphones portables a eu des résultats globalement positifs.
Ils affirment que cette mesure a permis aux élèves de ne pas développer d'attachement malsain à leur téléphone et de se concentrer sur les cours en classe.
Avant l'interdiction au Manitoba, la ministre de l'Éducation, Tracy Schmidt, a déclaré qu'une bibliothécaire s'était plainte que les élèves étaient trop silencieux lorsqu'ils étaient assis autour des piles de livres. Les élèves venaient en groupes, s'asseyaient ensemble à une table, sortaient leur téléphone portable et restaient tous assis là. On aurait pu entendre une mouche voler.
Retour de la socialisation
L'interdiction des téléphones portables a permis de rétablir le dialogue et la socialisation entre les jeunes.
Ils viennent toujours avec leurs groupes d'amis, mais maintenant ils sont assis, ils parlent, ils rient. Il se peut qu'ils prennent un jeu de société. [La bibliothécaire] est vraiment reconnaissante envers la province d'avoir pris cette mesure.

Tracy Schmidt, ministre de l'Éducation et de l’Apprentissage de la petite enfance du Manitoba. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Trevor Lyons
Le ministère de l'Éducation de l'Ontario a déclaré que les parents et les enseignants estiment que l'interdiction a créé un meilleur environnement d'apprentissage.
Nous continuerons à recueillir des commentaires pour comprendre comment la politique a fonctionné, où elle a été efficace et où un soutien supplémentaire pourrait être nécessaire, a indiqué la porte-parole du Ministère, Emma Testani.
En Nouvelle-Écosse, le personnel des écoles a été surpris par la facilité avec laquelle la nouvelle directive a été mise en œuvre, a indiqué Alex Burke, porte-parole du ministère de l'Éducation.
Bien que tous les élèves n'aiment pas laisser leurs téléphones en dehors de la salle de classe, ils reconnaissent généralement les avantages de la limitation de leur utilisation, a ajouté Alex Burke.
Le Conseil scolaire des écoles publiques d’Edmonton (EPSB), le plus important de l'Alberta, a déclaré qu'il n'avait pas remarqué de problèmes importants : Les écoles avaient la possibilité de déterminer la meilleure façon de mettre en œuvre l'interdiction, qu'il s'agisse d'introduire de nouvelles pratiques ou d'ajuster les pratiques actuelles.
Un an d'interdiction ne signifie pas que les élèves n'utilisent plus du tout leur téléphone en classe, admet Roha Akram, qui précise que lorsque les enseignants confisquent les téléphones, ils les rendent généralement à la fin de la classe ou de la journée scolaire.
Roha Akram explique qu'elle comprend que l'interdiction puisse être nécessaire pour la génération Z et les élèves qui ont un attachement malsain à leur téléphone.
Elle considère par ailleurs que les enseignants seront plus stricts avec l'interdiction l'année prochaine.
Avec les informations de La Presse canadienne