NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
D’après un article de Mari Saito, Anna Koper, Anton Zverev, Filipp Lebedev et Polina Nikolskaya, publié par Reuters sur CTV News le 12 juin 2025
Laken Pavan, un adolescent canadien de 17 ans originaire de Colombie-Britannique, purge actuellement une peine de 20 mois dans une prison polonaise après avoir plaidé coupable de collaboration avec les services de renseignement russes (FSB). En mai 2024, après un périple en Russie et en Europe, Pavan s’est dénoncé aux autorités polonaises, affirmant avoir été recruté et menacé par le FSB.
Selon les documents judiciaires examinés par Reuters, Pavan avait été approché par des agents russes dans la région occupée de Donetsk, en Ukraine, alors qu’il tentait de s’engager auprès des forces prorusses. N’ayant pas encore 18 ans, il n’avait pu s’enrôler, mais les agents du FSB lui ont alors proposé un autre rôle : voyager en Europe pour recueillir des informations militaires et, éventuellement, infiltrer l’armée ukrainienne. En échange, on lui aurait promis la citoyenneté russe et un appartement.
L’adolescent a accepté, en partie sous la menace. De retour en Europe, il s’est rendu à Copenhague, puis à Varsovie. Là, pris de panique et à court d’argent, il a demandé de l’aide à la réception d’un hôtel bon marché et a avoué aux policiers polonais son implication avec le FSB. Aucune preuve n’indique qu’il ait transmis des informations sensibles.
Le FSB l’avait affecté à un agent surnommé « Slon » (« éléphant » en russe), avec qui Pavan communiquait via l’application Telegram. Slon lui envoyait de petites sommes en bitcoin — environ 500 $ en tout — pour subvenir à ses besoins pendant ses déplacements. Une analyse blockchain commandée par Reuters a permis de retracer ces transactions, remontant jusqu’à un important portefeuille ayant traité l’équivalent de 600 millions de dollars depuis 2022, soupçonné d’être lié à des opérations russes financées en crypto.
L’histoire de Pavan reflète une tendance inquiétante : le recrutement d’adolescents et de novices par les services russes depuis l’expulsion massive de diplomates russes en Europe après l’invasion de l’Ukraine en 2022. Selon un responsable de l’OTAN, ces jeunes sont ciblés car vulnérables, peu coûteux, et souvent en difficulté financière.
Pavan, passionné depuis l’enfance par l’armée canadienne, avait brièvement rejoint la réserve. Sa mère, Andelaine Nelson, explique qu’il idolâtrait son père, un ancien militaire, et qu’il avait toujours rêvé d’une carrière militaire. Leur relation était distante pendant l’enfance, mais ils s’étaient rapprochés peu avant les événements.
Le jeune homme avait rejoint des groupes pro-russes sur Telegram et exprimait publiquement son soutien à l’invasion de l’Ukraine. Il s’était rendu en Russie en avril 2024 et avait séjourné à Donetsk, où il avait brièvement fait du bénévolat auprès d’un groupe prorusse. C’est là qu’il aurait été arrêté, interrogé et recruté par les services russes.
Aujourd’hui, ses parents espèrent qu’il pourra purger le reste de sa peine au Canada. S’il n’est pas libéré plus tôt, il sortira de prison en janvier 2026. Sa mère tente de réunir des fonds pour l’aider à se réinsérer, mais la campagne de financement n’a jusqu’à présent rapporté que 200 dollars.