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UE-Chine : les masques tombent sur les intentions du régime chinois en Europe

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La Chine doit cesser de menacer la sécurité européenne, a réclamé le 2 juillet la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. La Chine mène « des cyberattaques, interfère dans nos démocraties et pratique un commerce déloyal. Ces actions nuisent à la sécurité et à l’emploi en Europe », a-t-elle déploré.

Cette déclaration est intervenue lors du déplacement du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à Bruxelles, environ trois semaines avant un sommet entre le président Xi Jinping et les plus hauts responsables de l’UE à Pékin.

Le Parti communiste chinois (PCC) avait pourtant annoncé fin mars espérer que Pékin et Paris améliorent leurs relations dans un monde « de plus en plus complexe et instable ». Pékin entendant « consolider la confiance politique mutuelle » entre les deux pays, alors que les États-Unis demandaient à la Chine le rééquilibrage de leur balance commerciale.

Mais la nature du régime chinois est loin de vouloir des relations justes et équitables. En coulisse, la Chine ne cache pas ses ambitions hégémoniques. Le régime veut devenir la première puissance mondiale à l’horizon 2049, année du centenaire de l’arrivée au pouvoir du PCC en Chine. Pour y parvenir, l’Empire du Milieu déploie des ressources colossales dans un espionnage industriel, pour infiltrer les économies et les entreprises, les institutions et les universités et façonner les opinions.

La Chine mène des cyberattaques, interfère dans nos démocraties et pratique un commerce déloyal

— Kaja Kallas , Haute représentante et vice-présidente de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité

Son objectif est aussi d’écraser ses partenaires commerciaux pour dominer le marché mondial, afin de pallier aux insuffisances de sa consommation intérieure. La balance commerciale est d’ailleurs de près de 400 milliards d’euros entre l’Europe et la Chine – en défaveur de l’Europe, de quoi refroidir les élans européens de se rapprocher encore davantage de l’ogre chinois.

Alors que le Parti communiste chinois (PCC) a plaidé la semaine dernière pour éviter la confrontation, quelques jours plus tard, il sanctionnait le brandy européen – dont le cognac français – et confirmait l’exclusion des entreprises européennes dans les appels d’offres sur le matériel médical dans les commandes publiques chinoises.

Ces réactions chinoises interviennent dans un contexte de réarmement de l’Europe, alors que la Chine est accusée de soutenir les efforts militaires de la Russie en Ukraine, et de dumping sur l’acier mondial pour déstabiliser le marché.

Une détérioration des relations entre les deux blocs

L’ancienne Première ministre estonienne accuse la Chine d’aider la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. « Les entreprises chinoises sont la bouée de sauvetage de Moscou pour soutenir sa guerre contre l’Ukraine », a-t-elle ainsi affirmé, appelant la Chine à défendre le droit international.

Afin de faire pression sur Pékin, l’Union européenne a pris des sanctions contre les entreprises chinoises accusées d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales. Mais Bruxelles reconnaît ne pas avoir obtenu de la Chine qu’elle renonce à son alliance stratégique avec la Russie.

« Permettre la guerre en Europe tout en cherchant à resserrer les liens avec l’Europe est une contradiction que Pékin doit résoudre », a relevé Mme Kallas.

Après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et les nouveaux tarifs douaniers qu’il a lancé, l’UE a cherché à améliorer ses relations avec la Chine. Mais les relations entre les deux blocs se sont au contraire détériorées, Bruxelles accusant Pékin de ne rien faire pour corriger ses pratiques déloyales.

Les conflits se sont multipliés depuis trois ans entre l’UE et la Chine dans différents secteurs économiques : automobiles électriques, industrie ferroviaire, panneaux solaires et éoliennes.

La Chine exhorte l’Union européenne à éviter « la confrontation »

En retour, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a mis en garde son homologue européenne contre les risques d’une « confrontation ». La Chine et l’Union européenne (UE) « ne devraient pas être considérées comme des adversaires en raison de leurs différences, ni chercher la confrontation en raison de leurs désaccords », a déclaré Wang Yi à Bruxelles.

À quoi Mme Kallas a répondu que la Chine n’était certes pas un adversaire de l’UE « mais en matière de sécurité, nos relations sont de plus en plus sous pression ».

Les deux parties ont abordé des sujets internationaux tels que l’Ukraine, le conflit israélo-palestinien, et le nucléaire iranien, sur lesquels les positions sont diamétralement opposées.

Le média Bloomberg News a d’ailleurs rapporté, citant des sources anonymes, que les autorités chinoises envisageaient déjà d’annuler la deuxième journée du sommet UE-Chine, signe de tensions entre Bruxelles et Pékin.

Le brandy européen, première victime collatérale

Malgré ses appels à éviter la confrontation, quelques jours plus tard, le 5 juillet, le PCC a exigé une augmentation du prix du brandy européen, sous peine d’imposer des taxes antidumping pouvant atteindre 34 %, signant l’échec de longues négociations avec Paris à l’approche du sommet stratégique UE-Chine.

Pékin avait débuté l’an dernier une enquête antidumping sur les importations de brandy européen, une riposte à la procédure européenne visant les subventions d’État chinoises dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine, qui alimentent une concurrence déloyale menaçant la survie de l’industrie européenne.

Après des mois de négociations, le ministère chinois du Commerce a publié le 4 juillet une liste de 34 producteurs de brandys s’étant accordés sur une hausse des prix. Les autres producteurs, ou ceux qui ne respecteront pas ces prix, seront frappés d’une taxe allant de 24,9 % à 27,7 %.

La France avait multiplié les efforts ces derniers mois pour faire lever l’intégralité de ces restrictions, les jugeant injustifiées, avec l’implication directe d’Emmanuel Macron qui assurait une fin favorable.

La présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet, était en visite en Chine la semaine dernière, espérant une levée « dans les jours qui viennent » de l’ensemble des restrictions chinoises ciblant le cognac et l’armagnac.

La Chine maintient ses taxes antidumping sur l’acier européen et britannique

La Chine avait déjà annoncé le 30 juin le maintien de droits antidumping sur certains produits sidérurgiques en provenance de l’Union européenne (UE), du Royaume-Uni et d’autres pays, alors que le régime chinois est accusé de surproduction d’acier au niveau mondial.

Une enquête interne a conclu que la suppression de ces mesures aurait encore pu causer des « dommages » à l’industrie sidérurgique chinoise, a indiqué le ministère chinois du Commerce dans un communiqué. La Chine est pourtant accusée de « fausser » le marché mondial de l’acier, selon un rapport de l’OCDE.

Premier producteur mondial d’acier, la Chine avait pris ces mesures en réaction aux droits de douane imposés par les États-Unis lors du premier mandat présidentiel de Donald Trump (2017-2021).

La Chine exclut les firmes européennes des grosses commandes publiques de matériels médicaux

Autre victime collatérale, le PCC a annoncé le 6 juillet qu’elle excluait les entreprises de l’Union européenne des grosses commandes publiques de matériels médicaux, en représailles à des restrictions similaires prises contre les firmes chinoises dans l’UE.

La mesure concerne une grande variété de produits, des appareils et pièces de prothèse aux machines médicales en passant par les instruments chirurgicaux. « Pour les dispositifs médicaux […] dont le budget d’achat dépasse 45 millions de yuans (5,3 millions d’euros) […], la participation des entreprises de l’Union européenne (à l’exclusion des entreprises à capitaux européens implantées en Chine) devra être exclue », a indiqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué.

Ces restrictions font suite à des mesures très similaires contre les firmes chinoises annoncées le 20 juin par la Commission européenne. Elle disait avoir pris cette décision en représailles aux restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois.

La Commission avait ouvert une enquête en avril 2024 sur les marchés publics chinois de dispositifs médicaux, une première dans le cadre d’un nouveau mécanisme dont l’UE s’est dotée en 2022 pour obtenir l’accès aux marchés publics étrangers.

L’Union européenne estime que ses appels d’offre publics sont ouverts à 95 % à la concurrence du reste du monde, tandis que les entreprises européennes n’ont quasiment aucun accès aux marchés publics chinois.

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