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« Turboteuf » contre l’A69 : des incidents après une journée dans le calme entre gendarmes et militants

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France 05/07/2025 18:33 Actualisé le 05/07/2025 19:13

Jets de pierre par les manifestants, tir de grenades lacrymogènes des forces de l’ordre : des tensions ont éclaté en fin d’après-midi près du chantier de l’A69.

Par Timothée Barnaud avec AFP

Des gendarmes en tenue anti-émeute se tiennent dans un champ de tournesols près d’un camp de protestation d’une manifestation baptisée « Turbo-Teuf » contre le projet d’autoroute A69, à Morens-Scopont, le 5 juillet 2025.

ED JONES / AFP

Des gendarmes en tenue anti-émeute se tiennent dans un champ de tournesols près d’un camp de protestation d’une manifestation baptisée « Turbo-Teuf » contre le projet d’autoroute A69, à Morens-Scopont, le 5 juillet 2025.

FRANCE - Jusqu’ici, la journée était plutôt calme. Des manifestants anti-A69, rassemblés dans le parc d’un château, ont commencé ce samedi 5 juillet dans l’après-midi à défiler vers le chantier de l’autoroute contestée, où ils ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Force doit rester à la loi », a écrit Emmanuel Macron sur compte X sur lequel il a apporté son « soutien à nos forces de l’ordre qui, mobilisées sur le chantier de l’A69 ce week-end, font face à des manifestants violents ».

Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, bloquant une route nationale proche avec des troncs d’arbres et des branches, en scandant « no macadam ».

Le préfet du Tarn publie des photos des saisies

Interdite par la préfecture, la nouvelle mobilisation de collectifs écologistes contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres s’est d’abord déroulée dans une ambiance bon enfant ce samedi devant un château à Maurens-Scopont (Tarn). « On va tout fêter ! », proclamait une banderole à l’entrée du château où un millier de participants se sont réunis pour dire « non à l’A69 et à son monde ». Cette mobilisation baptisée « Turboteuf » était annoncée comme « festive », mais la préfecture avait relevé la « présence importante » de personnes encagoulées ou masquées.

Au pied du château délabré de Scopont où ils étaient accueillis, les organisateurs avaient annoncé à la tribune leur intention de défiler en « carnaval » à partir de 17h en dehors du parc privé sur le chantier de l’A69 où 1500 gendarmes ont été déployés en raison des risques de trouble à l’ordre public.

De nombreux gendarmes, fourgons et véhicules blindés d’intervention étaient positionnés autour du château et sur une base d’engins de chantier à proximité, a constaté l’AFP. Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l’appui, qu’ont été saisis 55 « dispositifs hostiles » pouvant « constituer des armes par destination ».

« Nous ne laisserons rien passer, a martelé aussi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Quand, au nom de l’écologie, on mobilise des dizaines de militants d’ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c’est qu’on a basculé dans la sédition et l’ultra-violence ».

« S’il faut cramer des machines… »

Auparavant, les manifestants, masqués ou portant des chapeaux de paille, ont écouté de la musique et les prises de parole des organisateurs, assis dans l’herbe. « On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal », a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées.

« S’il faut aller au-delà de la loi, on le fera, a déclaré Amalia, membre d’Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. S’il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire. »

Même si le chantier est considérablement avancé - arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours - les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que « l’autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental ».

Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes : manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques, avec une interruption des travaux ordonnée par le tribunal administratif de Toulouse fin février. Mais avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.

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