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«Trump se dégonfle toujours» : le président américain agacé par la nouvelle théorie du «TACO trade»

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Les revirements incessants du président américain sur sa politique commerciale au cours des derniers mois lui ont valu d’être récemment accusé de faiblesse dans ses décisions.

À force d’enchaîner les annonces chocs, Donald Trump redevient de plus en plus prévisible. Alors que les annonces de droits de douane du 2 avril avaient fait souffler un vent de panique sur le commerce mondial, le locataire de la Maison-Blanche est revenu à la raison en entamant des négociations bilatérales avec certains partenaires. Certains y voient un signe de faiblesse.

«Trump Always Chickens Out», en abrégé TACO, est officiellement le nouveau sobriquet du 47e président des États-Unis. Il signifie littéralement «Trump se dégonfle toujours». L’auteur en est l’éditorialiste du Financial Times, Robert Armstrong, qui, dans son billet du 2 mai, dessinait les contours de la théorie du TACO.

«L’administration supporte mal la pression du marché et de l’économie, et fera marche arrière dès l’instant où les droits de douane commenceront à se faire sentir», écrit-il. Autrement dit, chaque fois que Donald Trump annonce de nouvelles hausses de tarifs douaniers, le président semble avoir du mal à maintenir des positions fermes, causant ainsi d’importantes fluctuations sur les marchés.

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«Ça s’appelle une négociation»

Un surnom qui a de quoi agacer le principal intéressé. Ce dernier a d’ailleurs eu toutes les peines du monde à se contenir mercredi, lors d’une conférence de presse donnée à la Maison Blanche. «Oh, je me défile, c’est ça ? N’est-ce pas charmant ? Je n’en ai jamais entendu parler», évoquant pour la première fois ce nouveau surnom. Mais face aux regards insistants de la salle et aux moues dubitatives des journalistes, il a ajouté : «Parce que j’ai réduit les droits de douane sur la Chine de 145 à 100 %, puis à un autre chiffre (30 %) ? Cela s’appelle une négociation», s’est-il justifié avant de fermer le ban. «Ne dites plus jamais ce que vous avez dit.»

Mais la Chine n’est pas la seule à avoir fait les frais de la prétendue couardise du président des États-Unis. Après avoir déjà reporté une fois l’application des droits de douane généralisés pendant 90 jours, Donald Trump a récemment prolongé d’un mois les négociations avant l’entrée en vigueur des taxes sur les produits européens. Quelques jours plus tôt, il avait menacé d’enfoncer le Vieux continent avec des droits de douane de 50 % dès le 1er juin. «J’ai accepté de prolonger (jusqu’au 9 juillet 2025, NDLR). La présidente de la Commission a déclaré que les négociations allaient commencer rapidement», déclarait-il en fin de semaine sur Truth Social, évoquant un appel avec Ursula von der Leyen.

Ses voisins américains sont également passés dans l’ascenseur émotionnel des tarifs douaniers. Début mars, soit un mois avant le «Jour de la libération», le président américain avait décidé de reporter d’un mois l’application de droits de douane de 25 % sur de nombreuses importations du Canada et du Mexique, afin d’éviter des retombées économiques négatives. Des voisins qui ne savent plus sur quel pied danser, alors que le Mexique a été accusé successivement de faiblesse dans la lutte contre l’immigration illégale, de fermer les yeux sur le trafic de stupéfiants à sa frontière, ou encore de «voler l’eau des agriculteurs texans» .

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Détente, annonce choc, détente

Toujours est-il que l’extrême volatilité des marchés au cours de ces quatre premiers mois de mandat semble devoir s’apaiser. Après avoir culminé à 52,3 le 8 avril, l’indice de volatilité des marchés «VIX»  est retombé à son niveau habituel, sous les 20, au début du mois de mai. Ainsi, si les Bourses européennes rebondissaient jeudi après l’appel entre Trump et von der Leyen, le climat d’attentisme est prégnant dans les salles de marché. En outre, les marchés doivent désormais digérer un potentiel doublement de la surtaxe sur l’acier importé (à 50 % au lieu de 25 %), annoncé par le président américain vendredi 30 mai et qui devrait entrer en vigueur le 4 juin.

Détente, annonce choc, détente. Rien de nouveau sous le soleil, pourrait-on dire. Depuis le début du mandat de Donald Trump, plusieurs acronymes ont même fleuri sur internet pour qualifier l’ambiance générale des marchés et du commerce international, en parodiant le slogan MAGA du milliardaire américain. L’acronyme MEGA («Make Europe Great Again», «Rendre à l’Europe sa grandeur») a refait surface ce printemps pour décrire l’intérêt croissant des investisseurs pour les marchés européens. Moins raffiné, FAFO (pour «F*** Around and Find Out») serait de plus en plus populaire dans les salles de marché, d’après Reuters. Évoquant le fait d’agir sans réfléchir, il serait utilisé pour décrire le chaos créé par la lente élaboration des politiques commerciales de Donald Trump. Avec son «TACO Trade», le 47e locataire de la Maison Blanche est, en quelque sorte, pris à son propre jeu.

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