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Trump met fin aux négociations commerciales avec le Canada en réaction à la taxe sur les services numériques

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Malgré une relative apparence de lune de miel entre Carney et Trump depuis quelque temps, la confrontation demeurait prévisible à court ou moyen terme. Ce vendredi, le président américain a abruptement mis fin aux négociations commerciales en cours avec le Canada et annoncé l’imposition imminente de tarifs douaniers généralisés sur l’ensemble des produits canadiens, en réaction directe à la taxe sur les services numériques que le gouvernement Carney s’apprête à faire entrer en vigueur.

Adrian Morrow, correspondant à Washington pour The Globe and Mail, rapporte que c’est par une déclaration sur Truth Social, vendredi après-midi, que le président Trump a coupé court aux discussions, accusant Ottawa d’attaquer les intérêts américains en ciblant ses entreprises technologiques. Selon les termes utilisés par le président, la taxe canadienne constitue une mesure « odieuse » et « une attaque directe et flagrante contre notre pays ».

La taxe en question, adoptée par le Parlement canadien l’an dernier, doit s’appliquer dès la semaine prochaine à des géants du numérique comme Amazon, Meta, Google, Uber et Airbnb. Inspirée de mesures similaires adoptées en Europe, cette taxe vise à imposer une contribution minimale aux entreprises numériques qui génèrent d’importants revenus au Canada sans y être imposées de manière équivalente.

Mais du point de vue de Washington, cette taxe représente une ligne rouge. Trump, toujours selon les informations rapportées par The Globe and Mail, a affirmé qu’il informerait Ottawa dans les sept jours du niveau exact des tarifs qui seront appliqués à tous les produits canadiens. Cette décision intervient alors même que le gouvernement canadien s’était montré prudent, évitant jusqu’ici d’imposer ses propres représailles aux droits de douane américains sur l’aluminium, l’acier, les automobiles et d’autres biens d’exportation.

Depuis son retour à la Maison-Blanche plus tôt cette année, Donald Trump a restauré ou instauré une série de tarifs touchant spécifiquement le Canada, rappelle Adrian Morrow. Ces mesures incluent notamment des droits de 50 % sur l’acier et l’aluminium, 25 % sur les automobiles, et une surtaxe de 25 % sur tous les produits qui ne sont pas couverts par l’accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC), à l’exception du pétrole, du gaz naturel et du potasse.

L’ambassadrice du Canada à Washington, Kirsten Hillman, menait les négociations avec l’aide du ministre des Affaires intergouvernementales Dominic LeBlanc. Côté américain, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick, un fidèle du président, avait été chargé de superviser l’ensemble du dossier commercial.

Le premier ministre Mark Carney avait promis, pendant la dernière campagne électorale, de conclure un nouvel accord économique et sécuritaire avec les États-Unis, dans l’espoir d’atténuer les effets des barrières commerciales imposées par Trump. Morrow souligne que Carney avait lui-même fixé la fin juillet comme date butoir pour finaliser un accord, après une série d’échanges positifs au sommet du G7.

Or, la rupture unilatérale annoncée vendredi vient anéantir cette échéance. Selon les propos rapportés par The Globe and Mail, le président Trump affirme avoir « tout juste été informé » de l’entrée en vigueur de la taxe numérique, bien que celle-ci soit connue depuis des mois, ce qui laisse planer une incertitude sur la véritable motivation de ce geste. Morrow note que l’administration américaine a, dans le passé, justifié ses surtaxes par des motifs aussi divers que la sécurité nationale, la lutte contre les importations de fentanyl, ou encore le rapatriement de la production manufacturière.

Au Canada, plusieurs voix expriment un mélange de résignation et de prudence. Le sénateur Hassan Yussuff, membre du Conseil consultatif canado-américain, a déclaré à The Globe and Mail que cette sortie de Trump était probablement un coup tactique. « Il essaie de nous prendre de vitesse et de voir jusqu’où il peut aller pour nous forcer la main », a-t-il analysé. Selon lui, le meilleur réflexe pour Ottawa est de ne pas réagir impulsivement, mais de poursuivre les discussions si une voie d’accord demeure possible.

Toujours selon le reportage de Morrow, le Premier ministre Carney aurait abordé la question des tarifs américains avec les membres de son conseil consultatif lors d’une réunion vendredi après-midi. Les industries canadiennes du bois d’œuvre, de l’automobile, de l’acier et de l’aluminium sont déjà lourdement affectées par les mesures américaines, et de nouveaux droits de douane ne feraient qu’ajouter à leur détresse.

Goldy Hyder, président du Conseil canadien des affaires, a quant à lui déclaré au Globe and Mail qu’il avait à plusieurs reprises averti le gouvernement que l’introduction de la taxe numérique risquait de provoquer une telle réaction à Washington. Il recommande maintenant de revenir à la table des négociations avec une offre claire : supprimer la taxe numérique en échange de la levée des tarifs américains.

Reste à voir si Ottawa suivra ce conseil. Pour l’instant, le gouvernement Carney n’a pas annoncé de contre-mesure ou de révision de sa position. Mais les prochains jours s’annoncent décisifs : si Trump va au bout de sa menace d’un tarif global sur les exportations canadiennes, il en résultera une confrontation commerciale inédite entre les deux partenaires économiques les plus intégrés du continent.

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