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Trois œuvres québécoises d’art public se sont démarquées en remportant des prix lors de l’édition 2025 des CODAawards, a annoncé le concours international qui regroupe plus de 200 œuvres provenant de 14 pays.
Hydrosphères, de la montréalaise Linda Covit, se distingue ainsi la catégorie « Espaces civiques » (« Civic spaces »en anglais). La sculpture, installée sur un quai du Vieux-Montréal, prend la forme de structures en métal semi-transparentes qui évoquent des gouttes d’eau. Lorsque la température le permet, notamment en été, de la brume s’échappe du centre de chaque « goutte ».
« C’est une grande reconnaissance pour moi, pour mon travail », estime Linda Covit en entrevue. « Quand je travaille en art public, c’est vraiment important pour moi d’avoir une intégration qui est assez harmonieuse avec le site et qui parle aussi beaucoup du site », explique l’artiste.
Les CODAawards récompensent précisément « les projets qui intègrent avec le plus de succès l’art commandé dans les espaces intérieurs, architecturaux ou publics », indique l’organisation.
À cet effet, Linda Covit croit que le jury a spécialement apprécié la manière dont ses sculptures interagissent avec le quai et le fleuve.
« On m’avait demandé de faire quelque chose à l’échelle humaine et qui n’obstrue pas le fleuve. Comme mon travail est souvent assez transparent, ça allait bien avec la consigne, souligne-t-elle. Ils voulaient une fontaine aussi, mais j’ai décidé de travailler avec la brume, parce que c’était plus évocateur, plus délicat et ça se mariait bien aux gros vents qu’il y avait parfois sur le site. »
Une exposition à travers Sainte-Catherine
Dans la catégorie « Festivals et événements » (« Festivals + Events » en anglais), c’est l’exposition Fortunes, qui s’est démarquée. Créé par le studio d’art numérique montréalais Iregular, l’œuvre fut diffusée dans le cadre du festival Mural sur la rue Sainte-Catherine de Montréal. À travers cinq « monolithes » avec lesquels le public interagit en bougeant son corps, l’intelligence artificielle transforme les mouvements humains en diverses projections, et ce, à grandeur du quartier.
« Il y a quelque chose dans Fortunes qui donne une impression de simplicité, alors qu’en arrière-plan, c’est très complexe. Je pense que c’est quelque chose que le jury a apprécié », affirme Daniel Iregui, le fondateur de Iregular.
« On a transformé la rue Sainte-Catherine en galerie qui elle-même était mélangée avec un festival », image-t-il.
Photo: Iregular
L’exposition « Fortunes » consistait en cinq « monolithes » avec lesquels le public interagit en bougeant son corps, l’intelligence artificielle transformant les mouvements humains en diverses projections, et ce, dans tout un quartier.
De l’aveu du studio, Fortunes est le plus gros projet de Iregular. « Nous avons eu l’opportunité de réaliser une œuvre en cinq pièces, ce qui est vraiment incroyable : d’un point de vue artistique, ça nous permet d’approfondir une idée beaucoup plus que lorsque nous ne présentons qu’une seule pièce dans une exposition. C’est aussi formidable que ce soit à Montréal, car nous réalisons environ 70 % de nos projets à l’extérieur du Canada, et que le plus gros projet se déroule à Montréal, c’est vraiment spécial », dit M. Iregui.
Pour ce dernier, être récompensé par les CODAawards permet une reconnaissance du travail de l’équipe entière, et pas seulement pour le nom Iregular. « C’était un projet très collaboratif. »
Sculptures à l’Institut de cardiologie
Finalement, c’est Portée, de Karole Biron, qui a remporté le prix du jury pour la catégorie « Santé » (« Healthcare » en anglais).
Les deux imposantes sculptures installées sur le terrain de l’Institut de cardiologie de Montréal « forment un lien visuel et conceptuel, incarnant le mouvement fluide, fort et fragile du corps humain [et] reflètent la beauté complexe de ses dimensions visibles et invisibles, et agissent comme des ponts à travers le bâtiment, diffusant la lumière, le mouvement, l’énergie et l’espoir », explique l’artiste sur son site Web.
Photo: Karole Biron
Le jury des CODAawards a particulièrement apprécié la relation entre les deux sculptures de « Portée », à l’Institut de cardiologie de Montréal, et l’éclairage intégré.
Le jury des CODAawards a particulièrement souligné la relation entre les deux sculptures, l’une étant au sol et l’autre sur une terrasse plus haut, et l’éclairage intégré.
Les œuvres gagnantes des 13 catégories seront célébrées lors d’une cérémonie à Washington, du 24 au 26 septembre prochain.