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DÉCRYPTAGE - Au premier tour de la présidentielle, près de 35 % des 18-29 ans ont choisi l’extrême droite, et 20 % l’extrême gauche, en votant pour des candidats qui ont été éliminés, par les Polonais les plus âgés, du second tour qui se tient dimanche.
Si le futur politique de la Pologne ne dépendait que des jeunes électeurs, aucun des deux candidats en lice pour le second tour de l’élection présidentielle ne serait dans la course finale. La jeune génération ne se reconnaît plus dans le duopole opposant centristes et nationalistes-conservateurs depuis vingt ans : « Toute ma vie, j’ai vu les mêmes partis au pouvoir », souffle Anna, 23 ans, étudiante en soins infirmiers. « Il est temps de donner sa chance à quelqu’un d’autre », poursuit-elle avec aplomb.
Ce cri du cœur, partagé par ses pairs, secoue les partis traditionnels. Au premier tour, près de 35 % des 18-29 ans ont décidé de soutenir Slawomir Mentzen, chef de file du parti d’extrême droite Confédération, tandis qu’ils sont 20 % à avoir plébiscité Adrian Zandberg, situé à l’extrême gauche de l’échiquier politique. Deux camps qui n’ont jamais été aux commandes. « Pour beaucoup, au-delà du programme, c’est la destruction de l’ordre ancien qui compte », estime le journaliste…