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Une fois par mois, l'Établissement français du sang se délocalise à Elbeuf pour une journée de don du sang. Étape par étape, on vous explique comment ça se passe.
Par Aurélien Delavaud Publié le 3 juin 2025 à 21h18
C’est la même organisation, une fois tous les mois. Le temps d’une journée, l’espace Franklin, dans le centre-ville d’Elbeuf (Seine-Maritime), se transforme en petit hôpital de campagne.
Dans le rôle des soignants ? Les professionnels de l’Établissement français du sang (EFS), habituellement basés à Bois-Guillaume. Dans celui des patients ? Toutes les bonnes volontés, qui ont pris rendez-vous pour donner leur sang.
Dans ce grand bâtiment, plusieurs espaces distincts ont été matérialisés, avec le matériel adéquat et de la signalétique numérotée, pour bien montrer les différentes étapes du parcours. C’est parti pour les remonter une par une !
L’accueil
Quelques pas après l’entrée, c’est une bénévole de L’association des donneurs de sang bénévoles du pays d’Elbeuf qui m’accueille. Elle s’assure que j’ai rendez-vous, que j’ai ma carte d’identité, que j’ai bien mangé ce matin… Toutes les conditions nécessaires pour pouvoir donner son sang. Elle me sert un grand verre d’eau, car l’hydratation est très importante, et on continue !
Qui peut donner son sang ?
Pour pouvoir donner son sang, il faut remplir quelques conditions :
- Avoir entre 18 et 70 ans
- Peser plus de 50 kilos
- Ne pas déjà avoir donné 6 fois en un an pour un homme et quatre fois pour une femme
- Avoir un document d'identité valide
- Satisfaire au questionnaire de santé
Juste derrière, une secrétaire médicale de l’EFS occupe un autre bureau. C’est elle qui vérifie mes coordonnées et m’alerte sur l’importance du don de plasma : « Les besoins vont être importants d’ici à 2028. »
Mais pour cela, il faut se rendre à la Maison du don de Bois-Guillaume, car les machines ne peuvent pas être transportées.
Pour aujourd’hui, ce sera donc un « simple » don de sang. La secrétaire me remet donc un questionnaire de santé.
Le questionnaire
Pour le remplir, direction un groupe de tables situé un petit peu plus loin.
En tout, une quarantaine de questions sous forme de QCM, auxquelles il faut répondre « oui », « non », ou « je ne sais pas » .
Le but est simple : déterminer si le donneur remplit toutes les conditions nécessaires ou s’il a eu un comportement à risque ou des complications qui pourraient mettre en danger le receveur de la poche de sang.
État de santé générale, voyages hors d’Europe, activité sexuelle, antécédents médicaux, prise de drogue ou de médicament… Tout y passe ! Il faut un petit peu plus de cinq minutes pour le remplir et aller patienter sur une chaise.
L’entretien
Quand mon tour arrive, je rejoins un petit box créé pour assurer la confidentialité des échanges. Le médecin prend ma tension, tout en reprenant avec moi les réponses apportées au questionnaire.
Après quelques éclaircissements sur certains points, je suis déclaré apte pour donner mon sang.
Le don
Je me rapproche donc, avec mes documents, des lits de camp organisés en cercle, à l’autre bout de la salle. Des infirmiers et des infirmières s’y affairent autour des donneurs. Quand je m’approche, on prend le temps de me demander si je préfère être « piqué » dans le bras droit ou dans le gauche. Puis on m’installe sur un lit.
L’infirmier, sympathique et plutôt affable, reprend mon identité, pour être sûr, puis il m’explique comment se passe le don. Il enchaîne sur le rôle de chaque tube prélevé avant le don, pour faire des tests en laboratoire, afin de s’assurer que je ne suis pas malade et que le sang sera bon pour le receveur. Enfin, il me parle des différents usages du sang prélevé : soigner des malades, fabriquer des médicaments…
Puis vient le moment de la piqûre. Est-ce que c’est agréable ? Non. Est-ce que ça fait mal pour autant ? Absolument pas ! Alors le jeu en vaut la chandelle.
En l’espace de 15 minutes environ, une poche de 500 ml se remplit sur la machine, juste à côté de moi.
« C’est le maximum, ça représente environ 10 % du volume sanguin », me précise l’infirmier, au moment où il retire l’aiguille et me bande le bras.
Pour finir, il dispense quelques conseils : ne pas fumer dans les deux heures qui suivent, attendre 24 h pour faire du sport ou une activité physique, contacter le numéro qu’il me communique si je tombe malade dans les 15 jours qui suivent… Cette fois, le don est vraiment fini. Je peux donc me relever et laisser ma place au suivant.
La collation
Avant de repartir, il reste une étape primordiale : la collation. Autour de tables, les bénévoles proposent des boissons, des plats salés, des desserts ou encore du café. Un passage obligatoire, pour reprendre des forces, mais surtout pour s’assurer que le donneur va bien, avant qu’il reprenne la route et le fil de sa journée.
Là aussi, l’accueil est très agréable et tout est pensé pour encourager les donneurs à revenir.
En tout, le don du sang m’a pris une heure montre en main. Même si les horaires, en journée, ne sont pas toujours adaptés à tous les emplois du temps, ce n’est pas grand-chose. Surtout si ça peut aider à soigner un malade ou sauver une vie.
Les dates des prochains dons du sang à Elbeuf, pour 2025 : 17 juin, 15 juillet, 19 août, 16 septembre, 21 octobre, 18 novembre et 16 décembre.Pour donner son sang et réserver un créneau, rendez-vous sur le site Internet de l’EFS.
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