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Le Belge a, au sprint, conclu le travail de la formation Alpecin-Deceuninck et devancé Girmay. Le Français de l’équipe Cofidis s’est illustré en provoquant une chute spectaculaire en cours d’étape.
TOPS
Philipsen, le buteur d’Alpecin-Deceuninck
Le Belge Jasper Philipsen, propulsé par Mathieu van der Poel et Kaden Groves, s’est imposé au sprint à Lille en réglant, avec trois vélos d’avance sur Biniam Girmay, un groupe d’une quarantaine de coureurs, le peloton ayant, dans le final d’une étape très nerveuse, été coupé en plusieurs morceaux par les bordures. Le sprinter de l’équipe Alpecin-Deceuninck remporte sa 10e victoire d’étape sur le Tour (2 en 2022, 4 en 2023 et 3 en 2024, 1 en 2025). Et enfile le premier maillot jaune. Le premier d’un sprinter sur le Tour depuis Alexander Kristoff, en ouverture sur le Tour 2020, à Nice. 3 Français figurent dans le Top 10 (Turgis 4e, Russo 6e et Penhouët 7e).
Visma Lease a bike aux avant-postes
Jonas Vingegaard s’est porté, avec surprise, au sommet du dernier classement des grimpeurs, au Mont Noir (à 45,2 km de l’arrivée à Lille). Un petit point en passant. Pour échapper à l’embouteillage du sprint. Pour pointer le nez, montrer sa forme, son envie. Et dans le final, la formation danoise a, dans le vent, étalé sa solidité et sa volonté d’utiliser tous les terrains, tous les jours. Visma Lease a bike a, en groupe, réussi son entrée. Tadej Pogacar, moins entouré, exposé, est passé sans encombre.
Jour de fête à Lille
Jeudi, la présentation des équipes avait lancé la fête avec éclat dans une ville décorée. Samedi, la foule des grands jours était au rendez-vous pour accompagner l’envol de la 112e édition du Tour de France, avant d’accompagner de sa clameur le retour du peloton après 184,9 km d’une ouverture réussie. Une première étape traversée par le vent, marquée par des crevaisons, des chutes rapides, expression de la nervosité qui s’accroche toujours aux premières étapes. Après 1960 et 1994, Lille a réussi un nouveau grand départ du Tour.
Matteo Vercher, le premier attaquant
Matteo Vercher (TotalEnergies) s’est lancé à l’attaque dès le 1er km. Vite rejoint par Jonas Rutsch (Intermarché-Wanty), Mathis Le Berre (Arkéa-B&B Hôtels), Bruno Armirail (Décathlon-AG2R la Mondiale) et Benjamin Thomas (Cofidis). Le club des 5 a compté 25’’ d’avance au 2e km, avant de voir l’échappée reprise à 104 km de l’arrivée. 10 km plus loin, Vercher a repris la poudre d’escampette avant d’être accompagné par Benjamin Thomas pour disputer les points du maillot à pois et être jeté à terre après une erreur de pilotage du médaillé d’or des Jeux de Paris 2024 (omnium). Fair-play et consolé avec le prix du combatif du jour.
FLOPS
Evenepoel mal inspiré
Mal placé, mal encadré, Remco Evenepoel a, dans le final venteux été surpris par l’accélération imposée par la formation Visma Lease a bike. À l’arrivée, le Belge, double champion olympique, a lâché 39 secondes sur Pogacar et Vingegaard, le duo star. Une très mauvaise opération pour le troisième homme qui avait en tête le contre-la-montre de Caen (33 km, 5e étape) où il ambitionnait le maillot jaune.
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L’écart de Benjamin Thomas
Après avoir remporté le premier sprint des grimpeurs au sommet de la côte de Notre Dame de Lorette (41e km), Benjamin Thomas a, après avoir sprinté et lancé son vélo sur la ligne pour devancer Matteo Vercher, été emporté par son élan, la roue avant décalée ayant créé un violent écart sur les rares pavés de la 1re étape au sommet du Mont Cassel (106e km) où était jugé le deuxième sprint des grimpeurs. Un mouvement qui l’a jeté à terre. Dans son élan, déséquilibré, il a fait tomber son rival. Un passage qui restera comme l’une des images fortes de la journée et l’une des images du Tour. Coupable, Benjamin Thomas a pu se consoler à l’arrivée avec le maillot à pois.
Lenny Martinez, le jour sans
Le jeune grimpeur français a vécu une journée cauchemar. Sans jambes, vite éjecté par les premières bordures, le coureur de l’équipe Bahrain Victorious a navigué loin de la tête de la course. Avant de céder à 25 km et de ne plus être en mesure de rester dans les roues d’un peloton lancé à vive allure vers le sprint. Une entrée douloureuse. Il avait annoncé ne pas viser une place au classement général. Une fois la déception avalée et les efforts digérés, le temps perdu (9 min 11 sec) lui offrira de la liberté pour rêver à des jours meilleurs quand la route s’élèvera. S’il retrouve des jambes.
La poisse de Filippo Ganna
La première chute et le premier abandon du Tour. L’Italien de l’équipe Ineos avait préféré rater le Giro pour préparer le Tour, le rouleur visait notamment le contre-la-montre de Caen (33 km, 5e, mercredi 9 juillet), il a malheureusement été contraint à l’abandon, après une longue chasse éreintante. Assommé. Dégoûté. Après des semaines de préparation, de sacrifices. Et un rêve froissé. D’entrée. Comme pour le Suisse Stefan Bissegger (Décathlon-AG2R la Mondiale) qui n’avait pas récupéré d’une chute.
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