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Je vous ai parlé à plusieurs reprises du Père Janvier Gbénou qui a souvent envoyé des lettres au pape François et à certains évêques. La fidélité de l’abbé Gbénou à l’enseignement du Christ l’a conduit à un conflit avec ses supérieurs qu’il n’avait jamais imaginé auparavant. Membre de l’Opus Dei, il a été suspendu de ses fonctions de prêtre après avoir critiqué le soutien du pape François aux unions civiles des couples homosexuels et lui avoir demandé de corriger sa position ou de démissionner. Il n’est pas autorisé à célébrer des messes publiques, à prêcher ou à entendre des confessions, et on lui a également dit de quitter la résidence de l’Opus Dei. Le 28 août 2022, le Père Gbénou avait diffusé une vidéo en direct sur Facebook dans laquelle on le voyait se faire agresser chez lui par des gens qui se faisaient passer pour des policiers. On l’entendait dire : « On veut me tuer, et ça signifie qu’ils vont casser la porte. J’ai été séquestré avec toute une famille. Évidemment, à la tête de tout ça, c’est le pape François qui veut ma mort absolument parce que je me suis opposé à lui. Et il y a des bandits qui ont été envoyés pour pouvoir le faire. Donc, ils veulent tuer toute la famille, me tuer, et puis dire que j’ai tué toute la famille et que je me suicidé. » La même journée, le prêtre avait publié un message similaire sur Facebook : « Je vis en famille à Cocody Vallon près de « La Poste ». Les meurtriers entrent dans la maison et veulent tous nous tuer. Ensuite, la presse dira que je l’ai fait et plus tard, que je me suis suicidé. Veuillez prier pour nous. Que Dieu nous sauve tous et protège notre vie. »

Or, le 19 mai, celui-ci m’écrivit pour m’annoncer la terrible nouvelle qu’il y aurait eu des tentatives d’assassinat sur sa personne. Il m’écrit : « J’ai été victime de deux empoisonnements au Dinitrophenol (DNP) ou produit similaire : mélangé avec du miel que j’ai acheté à un commerçant qui est venu me le vendre chez moi et que j’ai consommé entre juillet et décembre 2024 ; puis mélangé avec de l’aloe vera que j’ai acheté à un autre commerçant de la ville et que j’ai bu du 20 au 28 mars 2025. En fin de compte, j’ai été victime d’une fièvre typhoïde causée par une bouteille de jus contaminé, achetée le 22 avril près de chez moi (je n’ai aucun doute que ce jus était très contaminé à mon intention car il m’a causé des fièvres de 40° et c’est la première fois que je contracte cette maladie qui m’a obligé à me soigner pendant trois semaines alors que j’avais déjà reçu trois fois le vaccin contre la typhoïde). Ces deux empoisonnements et cette maladie ont gravement affecté ma santé et m’ont fait perdre 13 kg (70 à 57). Dieu merci, je vais mieux maintenant et je me rétablis lentement. » Un mois auparavant, il écrivait sur Facebook : « J’ai ressenti 5 symptômes qui m’ont rappelé une crise cardiaque, mais la cause était le poison. Mon estomac était partiellement blessé. Dieu merci je me remet doucement et bien. »

Le 1er avril dernier, se sentant en danger alors qu’il allait chercher des traitements médicaux à Singapour, il décida de diffuser un visio-testament sur le réseau Facebook (ci-dessous, en espagnol). Il écrivait : « Je ne me sens pas bien aujourd’hui. Je vais à Singapour via Addis-Abeba pour me faire soigner dans un hôpital bien équipé. Je ne sais pas si je vais y arriver. C’est pourquoi je préfère publier mon testament maintenant. Comme beaucoup de gens craignent la franc-maçonnerie ecclésiastique et le lobby LGBT du Vatican, les amis à qui j’ai demandé de publier ce testament ne le feront certainement pas. Merci beaucoup de prier pour mon âme ! Que Dieu ait pitié de moi ! Que Dieu vous bénisse abondamment ! »

Né au Bénin, le Père Janvier Gbénou vient d’une famille pauvre de neuf enfants. Peu de temps après son ordination en tant que diacre, on lui a demandé s’il avait peur de devenir prêtre. Il a répondu par la négative, et il a expliqué pourquoi il ne craignait pas de devenir prêtre : « … Une fois que je serai ordonné prêtre, ma tâche sera de transmettre la grâce et le message du Christ. Transmettre et non pas inventer ou improviser. Ce que je donnerai ne sera pas le mien mais celui du Christ, et finalement je me sens en confiance car je sais que je suis entre les mains de la Vierge Marie, Mère de tous les prêtres. » Ordonné prêtre de Jésus-Christ à Rome en 2012, le Père Gbénou est titulaire d’une maîtrise en informatique appliquée à la gestion des entreprises et d’un doctorat en philosophie.

Je vous invite à lire la lettre personnelle et confidentielle que le Père Gbénou envoya le 13 mai dernier aux Pères-Cardinaux Jean-Pierre Kutwa et Ignace Bessi Dogbo, ainsi qu’aux Pères-Évêques de la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d’Ivoire (CECCI). N’ayant reçu aucune réponse à son cri de détresse, il décida de rendre la lettre publique. Je la partage donc avec mes lectrices et mes lecteurs.

N. B. : N’ayant reçu la réponse d’aucun évêque à cette lettre, j’ai été obligé de la rendre publique le 25 mai 2025, afin que les chrétiens prient pour moi, les évêques et le Vatican m’aident, l’Opus Dei me redonne mes facultés sacerdotales ordinaires (Messes privées et publiques, confessions, prédication)…

Demande de médiation de la part du Père Janvier Gbénou

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27 mai 2025

VEUILLEZ NOTER : Les commentaires des lecteurs et lectrices peuvent être approuvés ou non, à ma seule discrétion et sans préavis. Merci de votre compréhension. — Guy Boulianne

12858310cookie-checkTentative d’assassinat sur l’abbé Janvier Gbénou – Deux empoisonnements et une fièvre typhoïde causée par une bouteille de jus contaminé !