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Jacovides Dominique/Pool/ABACA
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Sectaires de l’écologie, cyniques du lobby, automates du déni et mauvais bricoleurs de la Macronie… passage en revue des responsables de ce décrochage de l’opinion publique.
Les écolos radicaux (et ceux qui les ont écoutés)
Comment les écologistes ont-ils réussi à faire de l’écologie un motif de guerre civile ? Bien sûr, les verts ne manquent pas d’adversaires – lobbies industriels, prédateurs capitalistes, consuméristes lobotomisés. On pourrait toutefois s’attendre à ce que des décennies de militantisme, qui plus est lorsqu’on a pour soi la noblesse d’un combat « altruiste » et l’appui du consensus scientifique, aient accouché d’une écrasante victoire dans la « bataille culturelle » pour l’environnement.
Il n’en est rien : selon un récent sondage d’Ipsos pour la Tribune dimanche, seul un Français sur quatre (24 %, exactement) cite la protection de l’environnement parmi ses trois principales préoccupations. Quant aux figures de l’écologie politique, elles font l’objet d’un net rejet, à en croire le baromètre politique de Cluster 17. La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, reçoit une appréciation négative de 54 % des sondés. Le rejet monte à 67 % pour Sandrine Rousseau. Bien sûr, penser qu’un changement de l’ampleur de l’adaptation de notre société au changement climatique irait de soi relève de l’illusion. Cependant, l’écologie est plombée par ses défenseurs radicaux qui, se mettant au diapason du régime de l’émotion des réseaux sociaux, ont choisi un registre quasi mystique pour parler du sujet. « La vie nous enseigne l’humilité, ce mot dérivé de l’humus, la terre. La même racine que le mot humain. Être humain, au fond, c’est habiter la terre, avec humilité », lit-on ainsi dans Par-delà l’androcène, manifeste écoféministe de Sandrine Rousseau.