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Les Brigandes : entre phénomène artistique et bannissement médiatique
Vous souvenez-vous encore de ce groupe féminin Les Brigandes [1] dont l’émergence dans le paysage musical au début de l’année 2015 avait suscité la curiosité d’un grand nombre d’amateurs, mais surtout de détracteurs. Le groupe Les Brigandes fut l’une des formations musicales les plus prolifiques de son temps avec 12 albums [2], 144 chansons originales et 104 clips [3] dont les mélodies et textes ont été composés par Joël Labruyère. Le groupe Les Brigandes est né d’une volonté de remettre à l’honneur la chanson française et de reprendre du terrain dans le domaine culturel, totalement aux mains du système ou de la pseudo-révolte de gauche. Le projet est de faire revivre en France la véritable chanson protestataire.
Ce n’était pas simplement un groupe musical, mais un phénomène culturel porté par sept femmes aux voix claires et surtout aux convictions affirmées. En raison de leur capacité à mêler satire, ironie et analyse politique dans une forme artistique accessible à tous, mais surtout par le franc-parler que d’autres évitaient soigneusement, le groupe a rapidement suscité un intérêt croissant, bien au-delà du cercle des curieux. Il invite à la réflexion, à l’ouverture d’esprit et à la recherche d’alternatives.
Dès 2015, Les Brigandes portaient un regard critique sur l’état de délabrement avancé de la société française : incivilités, insécurité, perte des repères, immigration massive, déclin des valeurs traditionnelles, décadence civilisationnelle, tensions culturelles liées à l’immigration, perte de souveraineté… Leurs chansons engagées se faisaient l’écho d’un malaise croissant que beaucoup ressentaient sans toujours oser l’exprimer. Elles se positionnent comme des lanceuses d’alerte artistiques face aux dérives d’une société en crise. Car ce que Les Brigandes ont mis en lumière, ce sont des fractures bien réelles : sentiment d’abandon, défiance envers les institutions, insécurité, tensions culturelles et identitaires… ce qui les places en opposition avec les valeurs généralement défendues par la gauche et les intellectuels progressistes. Leur positionnement est perçu comme une menace pour les idéaux de diversité, de vivre-ensemble et d’inclusion. La réaction du système face à ce miroir tendu a été de le briser plutôt que de s’y confronter.
« La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain : elle attire l’attention sur ce qui ne va pas » (Winston Churchill)
Voyant que ce phénomène continuait de se développer par ses propres moyens, les réactions du système politico-médiatique ne se sont pas fait attendre. Très vite, Les Brigandes sont devenues l’objet d’un traitement médiatique dépréciatif, mobilisant des registres accusatoires classiques : dérive sectaire, affiliation à l’extrême droite, islamophobie, racisme, xénophobie, antisémitisme, discours complotiste, homophobie… tout le répertoire y est passé ! Leur image a été enfermée dans un cadre anxiogène, où l’accusation prime sur l’écoute, et où les questions soulevées par leurs textes ne sont jamais débattues sérieusement. Ce glissement du débat sur le fond (leur critique sociétale) vers le terrain de la stigmatisation (leur structure, leurs supposées influences, leurs intentions cachées) marque un changement de paradigme : il ne s’agissait plus d’analyser, mais de neutraliser. La liberté d’expression est devenue un extrémisme qu’il faut interdire !
« La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent » (Henri Queuille)
Comme il fallait s’en douter, c’est surtout à gauche, voire très à gauche que les attaques ont été les plus virulentes et les coups les plus bas. Le combat de la gauche contre les Brigandes dure depuis de nombreuses années et a fait l’objet de multiples articles de presse, toujours négatifs, tant au niveau national (Le Point, Le Figaro, Le Nouvel Obs, Marianne, Mediapart, France info, Le Parisien…) que régional (Midi-Libre, la Dépêche, Le Poing, Le Panache Salvetois de Thierry Canals [4], La Horde [+] [+]…), d’émissions radio (France Inter, France bleu, France Info…) ainsi que de reportage TV (FR3 Régions, M6 – Émission 66 minutes du 18 mars 2018, BFM-TV, Quotidien de Yann Barthès…) et d’autres (Mousse – les justiciers LGBT+, Le journal de Saône-et-Loire, Camille & Justine 186 k abonnés)…
Un exemple parmi tant d’autres : Midi Libre – le 23/09/2016 (…) « Cette formation pourrait prêter à sourire si sa prose ne s’en prenait pas ouvertement aux homosexuels, maghrébins, juifs, journalistes, financiers, hommes politiques, aux jésuites et à l’un des leurs, le Pape François. Les “ritournelles” engagées des Brigandes ont été très vite compilées dans un album au titre évocateur et sans équivoque possible : le grand remplacement. Un premier opus qui a rapidement séduit le milieu de l’ultradroite française, plutôt habitué des pogos sur fond de rock lourdingue et bien gras. » (…).
« La presse a un pouvoir de l’image si puissant qu’elle peut faire passer un criminel pour une victime et montrer la victime comme une criminelle. » (Malcolm X)
C’est dans ce contexte que s’est déroulée à Béziers le samedi 27 janvier 2024 une réunion-débat publique dont le thème était : La Salvetat sur Agout : l’Extrême Droite, un combat de société. Magali Crozier, référente LFI de Béziers, Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis, Sébastien Rome, Député LFI de l’Hérault, René Revol, maire de Grabels, y ont participé. Plusieurs témoins dont Thierry Canals, militant de longue date contre la présence des Brigandes à La Salvetat‑sur‑Agout. Étaient aussi invités : le président du groupe de la Libre-Pensée de Béziers et le directeur de la Cimade. La réunion visait à alerter sur l’influence croissante de groupes identitaires dans des zones rurales, et à renforcer la mobilisation citoyenne pour contrer l’extrême droite dans cette région fortement marquée par ces enjeux politiques.
Il est à noter que très peu de voix se sont élevées pour les défendre et ceux qui le faisaient étaient à leur tour ostracisés par la sphère de la bien-pensance et de la pensée unique ! Chez certains responsables de gauche, la tolérance semble s’appliquer surtout à ceux qui pensent comme eux.
Quelques rares soutiens :
Le maire Thibault Estadieu a exprimé sa réticence à faire « la chasse aux sorcières » envers des habitants qui, selon lui, « ne dérangent personne » localement, tout en précisant qu’il ne partageait pas nécessairement leurs idées. Mais selon la Dépêche du Midi, ce soutien a profondément divisé le village, certains reprochant au maire une complaisance envers un groupe accusé de dérive identitaire ou sectaire. Depuis, la chasse aux sorcières de ceux qui ne pensent pas comme la gauche est ouverte !
Thierry De Cruzy a soutenu les Brigandes de façon affirmée — à travers ses écrits, ses interventions et son positionnement idéologique en faveur d’un « front musical » dissident. Il a écrit un article dans ce sens sur polemia.com.
D’autre part, le parquet de Tarbes a requis en 2025 un non-lieu dans l’enquête sur les soupçons de dérive sectaire dénoncée par d’ex-membres du groupe identitaire « Les Brigandes », proche de l’extrême droite, faute de preuves suffisantes. Il revient maintenant au juge d’instruction de mettre un point final à l’enquête ou de la relancer.
En définitive, les Brigandes ont involontairement révélé les lignes rouges implicites du discours public en France. Leur éviction, plus qu’un simple rejet artistique, témoigne d’un processus plus large de régulation idéologique de l’espace médiatique. Loin d’être anecdotiques, leur trajectoire artistique et sa réception mériteraient une étude approfondie dans les champs de la sociologie de la culture, des médias et de la communication politique. Leur aventure montre que la transgression des récits officiels peut entraîner non seulement la marginalisation, l’exclusion sociale, mais également l’effacement pur et simple du paysage médiatique.
« Si la liberté d’expression nous est enlevée alors, muets et silencieux, nous pourrons être conduits à l’abattoir comme des brebis. » (Georges Washington)
Aujourd’hui, les Brigandes ont disparu du devant de la scène, reléguées dans l’ombre d’un bannissement orchestré. Mais leur trace demeure, et leur histoire illustre parfaitement la manière dont une production artistique libre et critique peut être neutralisée dès lors qu’elle sort des cadres idéologiques autorisés. Plus qu’un simple groupe musical, elles furent les porte-voix d’un malaise national que nos politiques préfèrent souvent ne pas entendre.
« Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente » (Aimé Césaire)
En annexe se trouvent les liens vers les titres de l’album « Le Grand Remplacement » et la transcription des paroles de « L’heure de dire adieu » et « Le Grand Remplacement ».
Johan Zweitakter
[1] L’appellation « Brigandes » fait référence aux Vendéens qui se révoltèrent contre le jacobinisme en 1793, appelés « brigands » et « brigandes » par les républicains. Le groupe Les Brigandes fait partie depuis 2019 de la « Communauté de la Rose et de l’Épée ». Leurs activités incluent la production de musique, la diffusion de vidéos et l’organisation d’événements.
Retour dans le passé pour retrouver le site disparu des Brigandes sur webarchive.org.
[2] Les albums : Le Grand Remplacement – octobre 2015, France notre Terre – juin 2016, Foutez le camp ! – décembre 2016, J’élucubre à Sion – mai 2017, On a le temps de rien – octobre 2017, Errant & Fugitif – février 2018, Aidez la France ! – octobre 2018, Contre le Temps – avril 2019, Là-Haut – novembre 2019, La mort n’est utile à personne – Juillet 2020, Courir avec le Diable – Janvier 2021. Les Salvetoises – ?
[3] Depuis février 2015, les Brigandes ont produit en moyenne deux clips par mois, diffusés via leur chaîne YouTube. Prétextant un nouveau signalement pour « incitation à la haine », le lundi 11 février 2019, YouTube supprime la chaîne du groupe des Brigandes, effaçant ainsi toutes les vidéos qui totalisaient 10 millions de vue. Le communiqué des Brigandes suite à cette censure a également été effacé.
[4] Thierry Canals est un des principaux opposant aux Brigandes. Sur son site actuel toute référence à son combat à disparu, mais Internet n’oublie jamais rien et nous allons effectuer un retour vers le passé : Lien 1, Lien 2, lien 3, lien 4.
Annexe
L’ensemble des titres de l’album « Le Grand Remplacement »
1. Antifa
2. Jeanne (j’ai trouvé une épée)
3. Comment on devient Américain
4. Cannabisation nationale
5. Le tango du bidasse
6. Chevaucher le dragon
7. Bing ! Bang ! Bong ! (chiens de politiciens)
8. La loge des Jacobins
9. Le grand remplacement
10. Ce geste (live)
11. Laissez vivre la Russie
12. Le rat Jèze
« L’heure de dire adieu » : un chant crépusculaire, empreint de lucidité et de rupture
Ce titre, par sa formule solennelle et mélancolique, se distingue par son ton à la fois grave et résigné. On y perçoit un constat d’échec ou de désillusion, probablement adressé à la France contemporaine, à ses institutions ou à une civilisation perçue comme en déclin. Le texte évoque une forme de fin de cycle, presque prophétique, où le salut ne résiderait plus dans la réforme ou la résistance, mais dans la séparation, le repli ou le départ.
C’est aussi, symboliquement, un adieu au système, aux illusions démocratiques, au consensus républicain ou au modèle d’intégration présenté comme dépassé ou trahi. Ce chant s’inscrit donc dans une rhétorique de la cassure, de la perte irrémédiable, et reflète le sentiment de rupture vécu par une partie de la population en décalage avec l’évolution sociétale.
Est-ce déjà l’heure de dire adieu à la terre de nos aïeux.
Alors quand l’ultimatum expire, il faut partir,
S’en aller ou bien mourir de honte en attendant le pire.
Pour cette simple évidence : on n’est plus en France.
Tu n’es plus chez toi ici, plus chez toi dans ton pays,
Tu n’as pas gardé la maison, et on efface son nom.
Est-ce déjà l’heure de dire adieu à la terre de nos aïeux.
Pour cette simple évidence : on n’est plus en France.
Tu n’as pas vu la débâcle, tu espérais un miracle
À cause de ton grand cœur chrétien qui pardonne à son assassin,
Tu survis en baissant le front pour marquer ta soumission,
Sous l’insulte et sous l’affront, tu demandes pardon.
Tu n’es plus chez toi ici, plus chez toi dans ton pays,
Quand ils ont vendu ta patrie, tu n’as rien dit,
Tu n’as pas vu la débâcle, tu espérais un miracle
Mais tu signes sous la menace la fin de ta race.
Tu n’as rien compris sous Giscard avec Chirac, c’était trop tard,
alors quand Macron sonne le glas, on crève ou on s’en va.
Tu dis : « Je ne savais pas, je votais en toute bonne foi »,
Quand Tonton et ses maquignons dépeçaient la nation.
Tu n’es plus chez toi ici, plus chez toi dans ton pays,
Qu’importe les responsables, c’est toi le coupable.
Est-ce déjà l’heure de dire adieu à la terre de nos aïeux.
Pour cette simple évidence : on n’est plus en France.
« Le Grand Remplacement » :
« Le Messie d’Israël ne viendra que quand le Christ, l’Europe, la Chrétienté seront totalement tombés. Donc je pose la question : C’est une bonne nouvelle que l’Islam envahisse l’Europe ? Oui… C’est une excellente nouvelle ! » (Rabbi David Touitou – Novembre 2013)
« D’abord ils sont venus la main sur le cœur pour du pain et du labeur et nous les avons fait entrer.
Mais ils ont voulu plus encore, ils ont débarqués en renfort par centaines de milliers.
Ah… c’est le temps du grand remplacement.
Ensuite sont arrivés les leaders comme des oiseaux de malheur et les choses ont mal tourné.
Exigeant plus de confort ils ont joué les matamores en menaçant de tout casser.
Ah… c’est le temps du grand remplacement.
Et ils ont brandi le Coran comme un signe de ralliement pour tous les déracinés.
Ne pouvant rien offrir de meilleur, ils profèrent des menaces de morts en échange de notre bonté.
Les politiciens c’est leur travail, tous au service du diable qui veut nous ravager.
Le programme vient d’en haut, Satan décrète un ordre nouveau en finir avec la chrétienté.
Ah… c’est le temps du grand remplacement.
À qui on donne sans rien attendre un jour vient où il ne peut rendre que de l’hostilité.
À qui on donne sans rien attendre un jour vient où il ne peut rendre que de l’hostilité.
Ah… c’est le temps du grand remplacement. »
« Ce que vous êtes en train de subir en France et en Europe, qui fait tellement peur… Ça devrait être pour nous la plus belle nouvelle de notre histoire juive. Enfin on commence à s’en approcher » (Rabbi David Touitou – Novembre 2013)