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Taxer les péchés pour financer l’OMS ? Une fausse bonne idée dénoncée

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D’après un article de Sabine Benoit et Jay Goldberg publié dans le Toronto Sun le 3 juillet 2025

Dans une tribune percutante publiée dans le Toronto Sun, Sabine Benoit et Jay Goldberg s’en prennent à une proposition qui fait jaser : utiliser des hausses de taxes sur des produits dits « de péché » — tabac, alcool, jeu, cannabis, boissons sucrées — pour compenser la baisse de financement d’organisations internationales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les auteurs rapportent que le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a récemment évoqué l’idée que les pays pourraient recourir à différents outils fiscaux pour renflouer les caisses de l’organisme, les taxes sur les produits nuisibles étant, selon lui, au premier rang.

Or, pour Sabine Benoit et Jay Goldberg, cette stratégie est non seulement injuste mais aussi contre-productive. Ils rappellent que les sin taxes sont des mesures répressives imposées sur les comportements jugés « mauvais » par les bureaucrates, dans une logique paternaliste. Derrière un discours sur la santé publique se cacherait, selon eux, une volonté d’augmenter les revenus gouvernementaux sur le dos des citoyens ordinaires.

Ils critiquent également le glissement du discours officiel : ce type de taxe n’est plus tant présenté comme un moyen de dissuader certains comportements, mais comme une solution budgétaire à un problème de financement des grandes institutions internationales. Et cela, expliquent-ils, pose un problème fondamental de justice fiscale : pourquoi faire reposer sur les fumeurs, buveurs ou joueurs le poids du sauvetage de l’OMS ?

Sabine Benoit souligne que des études, notamment celles de l’économiste Ian Irvine dans un rapport du C.D. Howe Institute, montrent qu’une fiscalité trop punitive pousse les consommateurs vers les marchés noirs. En clair, les taxes élevées sur le tabac ou l’alcool ne réduisent pas nécessairement la consommation, mais déplacent celle-ci vers des circuits illégaux, alimentant ainsi le crime organisé.

Cela crée un cercle vicieux : le gouvernement se prive de revenus, les réseaux criminels se renforcent, et la santé publique ne s’améliore pas vraiment. Les auteurs notent aussi le caractère profondément régressif de ces taxes : elles touchent les citoyens à faibles revenus bien plus lourdement que les riches. Ainsi, selon eux, demander à des populations vulnérables de payer plus pour financer des services… destinés à d’autres populations vulnérables est non seulement absurde mais profondément cynique.

Enfin, Benoit et Goldberg ne remettent pas en cause l’importance de certaines missions de l’OMS ou d’autres institutions internationales. Mais pour eux, la solution n’est pas de punir les gens pour avoir bu un verre de vin ou misé sur un match de hockey. Il faudrait, concluent-ils, chercher des solutions équitables et efficaces pour financer l’aide internationale, plutôt que de s’en remettre à des mécanismes fiscaux aussi injustes qu’inefficaces.

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