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D’après un article de Stephanie Taylor publié dans le National Post le 13 juin 2025
Gurratan Singh, frère de l’ex-chef du NPD fédéral Jagmeet Singh, a dénoncé l’absence de mesures de sécurité offertes aux personnes visées par des avertissements de menaces crédibles à leur vie, qualifiant cette situation d’« inacceptable ». Dans une déclaration relayée par Stephanie Taylor, il insiste sur l’urgence d’offrir une protection immédiate à toute personne recevant ce qu’on appelle au Canada un « duty to warn », un mécanisme par lequel la police informe un individu qu’elle dispose de renseignements crédibles quant à une menace pesant sur sa sécurité.
« C’est totalement inacceptable, martèle Gurratan Singh. Il faut que les personnes averties, notamment quand il s’agit de menaces d’un gouvernement étranger, bénéficient immédiatement de mesures de sécurité. »
Ces préoccupations ont été ravivées à l’approche de la visite du premier ministre indien Narendra Modi, invité au prochain sommet du G7 en Alberta. De nombreuses voix de la communauté sikhe au Canada ont dénoncé cette invitation comme une trahison, notamment en raison du rôle présumé du gouvernement indien dans des actes violents perpétrés sur le sol canadien.
Stephanie Taylor rappelle que le gouvernement Trudeau avait affirmé en septembre 2023 que des agents à la solde de New Delhi pourraient être impliqués dans l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar, militant sikhe pro-Khalistan, abattu en Colombie-Britannique en juin 2023. L’Inde nie ces accusations, qualifiant Nijjar de terroriste en raison de son engagement pour un État sikh indépendant au Pendjab.
Toujours selon l’article, Global News a récemment révélé que Jagmeet Singh lui-même avait été placé sous haute surveillance par un individu lié au gouvernement indien, ce qui avait entraîné la mise en place d’une protection policière par la GRC à la fin de 2023. Singh, dont l’épouse était alors enceinte de leur deuxième enfant, a confié qu’il avait sérieusement envisagé de quitter la vie politique en raison de cette menace.
Gurratan Singh affirme que son frère, alors chef d’un parti politique fédéral, a été ciblé par un gouvernement étranger et que cette réalité devrait provoquer une réponse ferme de la part des autorités canadiennes. « Ma nièce est née dans un hôpital surveillé par la GRC en raison d’une menace directe à la vie de mon frère », a-t-il déclaré.
Balpreet Singh, porte-parole de la World Sikh Organization, a pour sa part dénoncé l’absence de protection continue pour Jagmeet Singh et les autres individus ayant reçu des avis de menaces. Il juge inacceptable que ces personnes ne bénéficient d’aucune mesure de sécurité ni d’informations suffisantes.
Heather McPherson, députée néo-démocrate d’Edmonton, estime également que Jagmeet Singh devrait bénéficier d’une protection. Le chef intérimaire du NPD, Don Davies, a refusé de commenter, disant ne pas être au courant des détails.
Stephanie Taylor rapporte aussi les propos de Monninder Singh, porte-parole de la Sikh Federation Canada, qui affirme avoir reçu plusieurs avertissements de la GRC, tout comme plus d’une douzaine d’autres militants sikhs au Canada. Père de jeunes enfants, il raconte que sa famille a dû élaborer un plan de sécurité impliquant les services de protection de la jeunesse, et qu’il a dû quitter son domicile pendant cinq mois. « On vit constamment dans l’angoisse, on change ses habitudes, on évite les espaces publics, les écoles, les mariages », confie-t-il.
Cette affaire met en lumière un enjeu de sécurité nationale et de droits civiques, alors que des citoyens canadiens, souvent issus de minorités engagées, affirment être pris pour cibles par des gouvernements étrangers sans que l’État canadien n’intervienne de manière adéquate.