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Sur 51 condamnés dans l’affaire des viols de Mazan, un seul fait appel

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Il comparaîtra seul cet automne devant la cour d'assises du Gard. Husamettin D., 44 ans, condamné à neuf ans de réclusion en décembre par la cour criminelle du Vaucluse, à l'issue du procès des viols de Mazan fait appel de sa condamnation. Il conteste "seulement le quantum" de sa peine et non sa culpabilité, a précisé à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat.

L'ex-mari de Gisèle Pelicot, Dominique, condamné à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle, assortie d'une mesure de sûreté des deux tiers (environ 14 ans) n'a pas fait appel. Sur ses 50 coaccusés, 17 avaient déclaré vouloir faire appel. Ces hommes qu'il avait recrutés sur internet pour venir violer son épouse, droguée aux anxiolytiques, à leur domicile de Mazan (Vaucluse) entre 2011 et 2020. Depuis le début de l'année, ils se sont désistés par vagues. Les trois derniers l'ont fait mardi, à l'issue d'un interrogatoire préalable par le président de la cour d'assises du Gard, Christian Pasta.

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Procès très écourté

Le procès, prévu initialement du 6 octobre au 21 novembre devant la cour d'assises à Nîmes, devrait donc être nettement plus court, si toutefois il a bien lieu, Husamettin D. ayant le droit de se désister jusqu'à l'ouverture de l'audience.

Reconnus pour la plupart coupables de viols sur Gisèle Pelicot, les 50 coaccusés de Dominique Pelicot, âgés de 27 à 74 ans, avaient été condamnés à des peines allant de trois ans de prison dont deux avec sursis, pour un retraité seulement jugé pour agression sexuelle, à 15 ans de réclusion criminelle pour un homme venu six fois violer Gisèle Pelicot.

Premier appelé à la barre à Avignon, le 25 septembre, Husamettin D., travailleur dans le bâtiment, n'avait pas reconnu les faits qui lui étaient reprochés, expliquant, lors de son unique venue à Mazan, avoir cru avoir affaire à un "couple libertin" et à un scenario où la femme "ferait semblant de dormir".

"On me dit que je suis un violeur, c'est un truc de fou. Je ne suis pas un violeur, c'est un truc trop lourd à porter pour moi. C'est son mari, j'ai jamais pensé que ce type-là, il pouvait faire ça à sa femme", avait-il expliqué à la barre.

Quand une magistrate de la cour lui avait rappelé la définition du viol par le code pénal, à savoir toute pénétration sexuelle ou acte bucco-génital commis "par violence, contrainte, menace ou surprise", il avait fini par lâcher: "Maintenant, je reconnais que c'est un viol".

Le parquet avait requis à son encontre une peine de 12 ans de réclusion.

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La colère de Gisèle Pelicot

Plaidant l'acquittement, son avocate, Me Sylvie Menvielle, avait avancé qu'on pouvait, sur la vidéo où Dominique Pelicot et Husamettin D. s'affairaient sur Gisèle Pelicot, voir cette dernière faire "un mouvement du bassin pour se positionner".

Généralement impassible tout au long de ce procès, qu'elle avait voulu ouvert au public, Gisèle Pelicot avait ce jour-là quitté la salle d'audience, visiblement en colère.

Le procès de première instance de cette affaire avait provoqué une véritable onde de choc, en France comme à l'étranger, devenant emblématique des questions de violences sexistes et sexuelles et plus largement des rapports hommes-femmes.

Le combat de Gisèle Pelicot "nous oblige tous et doit être poursuivi", avait ainsi commenté le Premier ministre François Bayrou. "Merci Gisèle", avaient réagi sur X les chefs des gouvernements espagnol et allemand Pedro Sanchez et Olaf Scholz.

Même si Dominique Pelicot ne comparaîtra donc qu'en tant que témoin à cet hypothétique procès en appel, il n'en aura pas pour autant fini avec la justice. Mis en examen par le pôle "cold cases" de Nanterre, il pourrait encore être jugé pour une tentative de viol en 1999 en Seine-et-Marne, mais surtout un viol suivi de meurtre en 1991 à Paris, celui de Sophie Narme, une jeune agente immobilière de 23 ans.

(AFP)

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