La consultation sur les accords sectoriels nouvelle génération a débuté. Elle prendra fin le 31 octobre et sera suivie en 2026 par une décision du parlement, à la fois sur la structure du paquet qui lui aura été soumis par le Conseil fédéral ainsi que sur la nature du référendum. A la suite de quoi un vote référendaire est prévu pour 2027, plus probablement 2028, et une possible entrée en vigueur des accords en 2029. Une éternité, mais une vraie démocratie se doit de respecter une pleine participation citoyenne, une denrée devenue rare. Le débat sera long, minutieux et houleux car l’UE ne laisse pas indifférent. Et qu’importe que le débat se situe dans le monde d’hier. L’histoire devient suisse avant tout. Patiente et progressivement dubitative, l’UE observe.
A ce stade, les prédictions des europhiles et des europhobes sont mélangées, tant les arguments s’entrechoquent, sans encore entrer dans le fin du fin du débat. Le projet d’un rapprochement encore plus solide et mieux organisé entre la Suisse et l’UE semble gagner du terrain. L’examen des détails de la législation suisse de transposition, maintenant mieux connus, devrait le confirmer. 1800 pages ne se digèrent pas rapidement. Les services de l’administration ont accompli un travail de bénédictin remarquable. On ne s’amourache plus aujourd’hui d’un marché intérieur, mais parfois on peut le respecter.