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La Suisse vers un État de surveillance : la fin de l’anonymat sur Internet ?
Publié le 14.5.2025 à 12h22 – Par Dmitri Novikov – Temps de lecture 3 mn
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Le Temps rapporte : Un projet controversé pour traquer les internautes
En Suisse, le gouvernement avance discrètement vers une surveillance généralisée d’Internet. Un nouveau projet, actuellement en consultation, vise à obliger les fournisseurs d’accès à identifier leurs utilisateurs via des documents officiels (carte d’identité, permis de conduire ou numéro de téléphone).

Pire encore : les adresses IP seraient stockées pendant six mois et accessibles en moins de 24 heures par les forces de l’ordre. Une mesure qui rappelle les tentatives françaises de surveillance des métadonnées, mais avec une approche encore plus intrusive.
Protonmail dénonce et menace de quitter la Suisse
Protonmail, le service de messagerie chiffré basé en Suisse, a vivement critiqué ce projet, y voyant « la mise en place d’un État de surveillance ». La société a même annoncé qu’elle pourrait quitter le pays si ces mesures étaient adoptées.

Contourner la démocratie ?
Le gouvernement helvétique tenterait d’éviter un référendum en passant par une simple ordonnance plutôt qu’une loi. Une manœuvre qui suscite l’indignation, d’autant que plusieurs partis politiques et ONG comme Amnesty International s’y opposent.

Une tendance européenne inquiétante
La Suisse n’est pas un cas isolé. La France, la Belgique, la Suède et d’autres pays européens multiplient les projets de surveillance numérique. L’objectif ? Éliminer progressivement l’anonymat en ligne, sous couvert de sécurité.

Pseudonymat et liberté d’expression en danger
Derrière ces mesures se cache une volonté de supprimer le pseudonymat, essentiel pour protéger les lanceurs d’alerte, les journalistes et les opposants politiques. Sans anonymat, la liberté d’expression risque de se réduire comme peau de chagrin, favorisant l’autocensure.
Vers un crédit social à l’européenne ?
Ces initiatives s’inscrivent dans une logique plus large de contrôle des populations, inspirée du modèle chinois. Avec l’UE qui envisage même une « Agence de lutte contre la désinformation », la censure et la surveillance pourraient bientôt devenir la norme.
Comment résister ?
Face à cette dérive, des solutions techniques comme Starlink (qui masque l’adresse IP en la localisant hors d’Europe) émergent. Mais la vraie bataille reste politique : sans opposition forte, ces mesures risquent de s’imposer par la force.
Conclusion :
La Suisse, comme le reste de l’Europe, glisse vers un modèle orwellien. Reste à savoir si les citoyens accepteront cette surveillance généralisée… ou s’ils se battront pour préserver leurs libertés.
Sources complémentaires :
- Euractiv : « Un eurodéputé demande la création d’une agence contre la désinformation »
- Protonmail et la surveillance en Suisse