Un diplomate suédois arrêté pour des soupçons d’espionnage la semaine dernière et remis en liberté quelques jours plus tard a été retrouvé mort dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les médias et le gouvernement.
« Nous pouvons malheureusement confirmer qu’un collaborateur du ministère des Affaires étrangères est décédé. Par respect pour les proches, nous ne donnerons aucun autre détail », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un message à l’AFP.
Les médias suédois affirment qu’il s’agit du diplomate suédois soupçonné d’espionnage. Les faits reprochés se seraient déroulés à Stockholm entre le 1er et le 11 mai.

Le Service de sécurité suédois (Säpo) – les services de renseignement du pays – enquête sur un possible lien entre cette affaire et le scandale ayant conduit à la récente démission du nouveau conseiller à la sécurité nationale de Suède, selon plusieurs médias suédois dont la chaîne publique de télévision SVT.
Le 8 mai, Tobias Thyberg, diplomate de 49 ans, a démissionné 12 heures seulement après sa nomination, après l’envoi aux médias et au gouvernement de photos « sensibles » de lui issues de l’application de rencontres Grindr.
« Circonstances étranges »
Contacté mercredi par l’AFP, l’avocat du diplomate suspecté, Anton Strand, avait indiqué que son client rejetait toutes les allégations d’espionnage. Il a également indiqué que son client s’était rendu à l’hôpital après avoir été libéré mercredi, et avait dénoncé l’usage excessif de la force par la police lors de son arrestation.
Un certain nombre de « circonstances étranges » ont entouré l’arrestation, a affirmé M. Strand à l’agence suédoise TT : les policiers criaient dans d’autres langues que le suédois, ne portaient pas d’uniforme et ne s’étaient identifiés comme policiers qu’après avoir fait monter le suspect dans une voiture.
Säpo avait pour sa part affirmé lundi que l’opération s’était « déroulée dans le calme ».
Soutenez Epoch Times à partir de 1€
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.