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KIRILL KUDRYAVTSEV/AFP
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Près de 30 % des producteurs de vin et spiritueux ont des pratiques œnologiques déloyales, selon une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) révélée ce mercredi 9 juillet par France Inter. Une surveillance qui vise non pas à désigner des coupables mais à faire évoluer les pratiques.
L'État veille au grain, et au vin. Des vins espagnols présentés comme des vins français, l'affichage du mauvais degré d'alcool, l'ajout d'ingrédients non autorisés, du bordeaux coupé à l'eau… la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a recensé de nombreuses fraudes auprès de la filière de vins et spiritueux.
L'enquête, menée auprès de 7 800 établissements entre 2022 et 2023 et révélée par France Inter ce mercredi 9 juillet a pour but de « protéger les consommateurs », « préserver la confiance dans l'économie » et « défendre la compétitivité agricole française », selon Marie Suderie, porte-parole de la DGCCRF, interrogée par « Marianne ».