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Subvention de 15 millions d’euros aux vignobles sud-africains : la Commission européenne fâche la filière française

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Un accord de libre-échange signé en 2002 entre l'Union européenne et l'Afrique du Sud prévoyait une subvention à hauteur de 15 millions d'euros des vignobles de ce pays. Le financement vient tout juste d'être acté, au pire moment : les filières viticoles européennes sont en crise et ne s'estiment pas soutenues dans leurs efforts de restructuration.

Quinze millions d’euros de fonds européens pour subventionner une filière viticole sud-africaine « inclusive », c’est-à-dire qui favorise l’actionnariat des Noirs et des femmes. L’annonce a mis le feu aux poudres au sein de la communauté viticole. Il faut dire que le calendrier n’est pas opportun : avec la baisse de la consommation de vins et le réchauffement climatique, les viticulteurs européens souffrent d’une crise inédite et profonde.

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Ajoutez à cela la concurrence internationale, qui fait mécaniquement baisser le volume et la valeur des exportations françaises. Phénomène qui se renforce avec la montée en puissance des vignobles de Californie, d’Australie, d’Argentine… et d’Afrique du Sud. La subvention d’un adversaire économique a de quoi susciter les interrogations.

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D’autant que dans le même temps, Bruxelles refuse d’allouer des fonds aux opérations d’arrachage des vignes, rendues nécessaires par la crise de la surproduction. « Nous ne pouvons pas être traités de la sorte avec un "paquet vin" où la Commission européenne n’annonce aucun financement pour les pays européens. Elle doit se ressaisir très vite est annoncer des soutiens massifs pour aider avant tout la viticulture européenne », proteste Jérôme Despey, viticulteur de l’Hérault et numéro deux de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), dans Le Figaro.

Libre-échange

Ce financement ne sort pas de nulle part. Il découle en réalité d’une clause du traité de libre-échange signé entre l’Union européenne et l’Afrique du Sud… en 2002. Cet accord instaure des quotas de libre-échange pour « faciliter aux vins sud-africains l’accès au marché communautaire ». Concrètement, il exonère de droits de douane 35,3 millions de litres de vins importés d’Afrique du Sud.

Ce volet « vins et spiritueux » s’inscrivait dans un partenariat plus large avec le pays africain, le TDCA (Trade, Development and Cooperation Agreement), remplacé en 2016 par l’accord économique entre l’UE et la Communauté de développement d’Afrique australe (CDAA), qui regroupe 16 pays dont l'Afrique du Sud mais aussi le Botswana, la Tanzanie et la République démocratique du Congo.

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Selon un récent communiqué de la CDAA, « les principaux biens exportés de la zone CDAA vers l’UE sont les minerais, le bœuf, le poisson, l’aluminium, les véhicules à moteur, les agrumes, les vins et le sucre, tandis que les importations depuis l’UE jusque dans la région concernent surtout la machinerie et les appareils mécaniques, les pièces de moteurs de voitures et accessoires, les véhicules de tourisme, les produits pharmaceutiques et la nourriture transformée ». En bref, comme souvent, matières premières et agriculture contre industrie.

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