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Formalité pour les uns, source de stress pour les autres… Le mois de juin marque le début de la dernière ligne droite pour les déclarations fiscales 2025 (portant sur les revenus 2024). Pour certains, notamment tous ceux qui déclarent des frais réels, il s'agira de rassembler tous les documents, factures, notes de frais et autres preuves de paiements effectués durant le dernier exercice. Et pour les mandataires (experts-comptables, fiscalistes…), il s'agit évidemment d'une période intense d'activité.
Les délais de remise de la déclaration fiscale 2025 ne changent pas par rapport à 2024. Toutes les déclarations "simples" devront être rentrées pour le 30 juin (déclaration papier) ou le 15 juillet 2025 (déclaration électronique, via MyMinfin et tax-on-web).
Déclaration fiscale 2025 : comment éviter les pièges et anticiper déjà sur 2026Pour ceux qui rentrent une déclaration "complexe", c'est-à-dire comprenant des "revenus spécifiques" – professions libérales, chefs d'entreprise, indépendants, personnes déclarant des revenus professionnels étrangers… –, le délai de remise via tax-on-web est prolongé jusqu'au 16 octobre 2025.
En 2025, le fisc, qui encourage l'utilisation de la voie numérique, a envoyé quatre fois moins de déclarations papier considérées comme "inutiles" – cela concerne des contribuables qui, en 2024, ont été aidés par des collaborateurs pour remplir leur déclaration, ainsi que ceux qui ont reçu une déclaration papier sans l'utiliser.
"PDS", à vérifier soigneusement
Et, par ailleurs, le Service public fédéral (SPF) Finances a envoyé à 57 % des contribuables (près de 4 millions d'entre eux) une "proposition de déclaration simplifiée" (PDS), papier ou électronique. Il s'agit d'une déclaration préremplie par l'administration et envoyée aux contribuables dont la situation est assez stable d'une année à l'autre (parmi eux, on trouve de nombreux salariés). Cette PDS est aussi généralement très appréciée par les pensionnés qui ne doivent déclarer que leurs revenus de remplacement.
Lorsqu'il reçoit une PDS, le contribuable doit valider ou modifier/compléter les données qui lui sont soumises si elles sont inexactes ou incomplètes. En 2024, 92,45 % des contribuables ayant reçu une PDS l'ont validée sans faire le moindre changement. "Cela veut donc dire que quelque 320 000 personnes ont dû la compléter ou la corriger, souligne Emmanuel Degrève, conseiller fiscal chez Deg & Partners. Il faut donc faire très attention avant de valider sa PDS car le Fisc ne connaît pas nécessairement toutes les informations qui concernent chaque contribuable – les libéralités qu'il a payées, par exemple".
Déclaration fiscale 2025: PDS ou pas, frais réels ou forfaitaires ? Des choix cruciaux à faire pour les salariésBonne nouvelle pour certains : Le SPF Finances a annoncé récemment qu'il allait désormais fermer les yeux sur la première erreur commise lors de la soumission de la déclaration fiscale. "La déclaration sera corrigée, mais aucune amende ne sera infligée", est-il précisé.
De plus en plus imprévisible
Mais cette bonne nouvelle est, pour certains, l'arbre qui cache la forêt. Ainsi, dans un post récent, Bruno Colmant dénonce "l'absence de cadre conceptuel, de vision et, surtout, l'instabilité relative à la fiscalité en Belgique". Des exemples ? "La déduction fiscale des rentes alimentaires, stable depuis 1976, est fortement modifiée (par le gouvernement De Wever, NdlR), y compris pour les rentes issues de décisions judiciaires ou d'accord conclus avant 2025", cite l'économiste. Mais ce n'est pas tout : "Les intérêts des dettes contractées pour acquérir un bien immobilier autre que le changement d'habitation, ne seront plus déductibles à partir des revenus 2025. En matière de pensions, des modifications rétroactives sont imposées à certaines professions". Sans oublier le grand flou entourant la future taxation des plus-values.
Dans notre supplément, en librairie ce samedi et à découvrir d'ici mercredi sur lalibre.be, nous faisons le point, avec l'aide d'experts, à la fois sur la déclaration 2025 mais aussi ces changements déjà annoncés par le gouvernement De Wever, déjà en vigueur ou qui prendront effet au cours de la législature. Mais pour Bruno Colmant, cette fiscalité de plus en plus imprévisible constitue, en elle-même, un véritable problème : "Le gouvernement fissure des dispositions établies, mine la confiance et insécurise la population".
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