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Spermophiles de Richardson : l’Alberta réclame le retour d’un pesticide banni

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

L'Alberta veut rétablir la strychnine pour stopper le spermophile de Richardson, un petit rongeur qui menace les récoltes et l'approvisionnement alimentaire.

Le gouvernement demande ainsi à Ottawa le rétablissement de pesticide interdit partout au Canada.

Cette demande survient à la suite de la prolifération de ces rongeurs que les agriculteurs considèrent comme un fléau et qui causent des dégâts dans les Prairies. L'Alberta estime que leur présence menace non seulement les terres agricoles, mais aussi la chaîne d’approvisionnement alimentaire nationale.

Dans une lettre adressée au ministre fédéral de l’Agriculture, Heath MacDonald, et publiée sur les réseaux sociaux le 27 juin, Danielle Smith, appuyée par deux de ses ministres, qualifie la situation de crise agricole.

RJ Sigurdson et Danielle Smith posent devant des drapeaux.

RJ Sigurdson, ministre albertain de l'Agriculture et de l'Irrigation, et Danielle Smith, première ministre, ont signé une lettre ouverte avec le ministre de l'Emploi, de l'Économie, du Commerce et de l'Immigration, Joseph Schow, demandant à Ottawa d'autoriser à nouveau l'utilisation de la strychnine liquide pour gérer les populations la prolifération des spermophiles. (photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / presse canadienne

Le document appelle au gouvernement fédéral à revenir sur la décision de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (PMRA) et de permettre à nouveau la vente de strychnine pour le contrôle des spermophiles.

Selon les ministres, ces rongeurs sont une menace sérieuse pour les récoltes céréalières et maraîchères, ainsi que pour les légumineuses et les pâturages, avec des pertes qui pourraient dépasser 800 millions de dollars par an.

Une substance jugée trop risquée

Longtemps considérée comme le produit le plus efficace pour éradiquer les spermophiles, la strychnine a commencé à être progressivement retirée du marché en 2020, avant d’être bannie en 2024. La PMRA, rattachée à Santé Canada, a conclu à des risques inacceptables pour les espèces non ciblées.

L’Alberta et la Saskatchewan étaient les seules provinces à autoriser encore son usage contre les spermophiles.

Bien que le pesticide tue les rongeurs en une seule ingestion, son impact sur la faune sauvage est jugé trop important.

Des espèces en péril comme la chouette des terriers ou le renard véloce peuvent être contaminées en se nourrissant d’animaux empoisonnés. Le Canada a donc rejoint d’autres pays comme la France ou l’Allemagne, qui ont interdit la strychnine depuis des années.

Seuls les États-Unis continuent à l’utiliser de manière encadrée.

Sur le terrain, des producteurs divisés

Le débat dépasse les milieux politiques.

Sur le terrain, certains agriculteurs regrettent la disparition de la strychnine. Ian Webber, producteur de canola et de céréales dans le sud de l’Alberta, affirme que les solutions de remplacement comme le chlorophacinone ne sont pas aussi efficaces. Il explique qu’il doit désormais adapter ses cultures en fonction des zones les plus touchées.

Avec la strychnine, on pouvait s’en débarrasser rapidement. Aujourd’hui, on ne fait que limiter les dégâts

D’autres producteurs, en revanche, voient cette interdiction comme une opportunité de changer les pratiques.

Ben Campbell, un éleveur de Foothills County, privilégie les méthodes naturelles. Il mise sur les prédateurs naturels comme les blaireaux ou les coyotes pour réguler les populations des rongeurs sur son terrain. Il utilise aussi du phosphate de zinc, un produit qu’il juge à la fois performant et moins risqué pour la faune environnante.

Contrairement à d’autres, il ne souhaite pas voir la strychnine revenir sur le marché.

Je préfère une solution qui n’empoisonne pas mes prédateurs ou les animaux de mes voisins.

Derrière cette controverse se cache un enjeu plus large : comment protéger les cultures tout en respectant les équilibres naturels ? Ottawa reste inflexible : la santé des écosystèmes ne peut être compromise. L’Alberta, en quête de solution pour ses producteurs, pourrait intensifier la pression afin d'obtenir une exemption.

Avec les informations de Amir Said

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